Futile distance

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Approche et assieds toi ma douce Marie,

Devisons comme à notre habitude,

Loin du bruit et des turpitudes,

Dans la douceur d'un bel après midi.

Vois comme la brise joue dans le feuillage,

De ce chêne immense au tronc noueux,

Et chatouille le ventre des oiseaux heureux,

Qui pépient gaiement leur délicieux ramage.

Sais-tu comme il a voyagé ce tranquille alizé,

Tantôt bourrasque sur l'océan en furie,

Tantôt murmure dans les vallons assoupis,

Avant d'accoster à ces rivages ensoleillés ?

Mes pensées sont pareilles aux bruissements de l'Autan,

Qui souffle du sud au lointain Finistère,

Le souvenir de nos rencontres salutaires,

L'été où nous voulions arrêter la course du temps.

Pose tes mains dans les miennes, tranquille Marie,

Laisse moi chasser de tes beaux yeux verts,

L'ombre qui plane sur les silencieuses prières,

Que tu chuchotes parfois le soir pour ton lointain ami.

Je connais le langage des oies sauvages,

Comme elles je me ris des distances et célèbre l'odyssée,

De nos deux âmes séparées et pourtant enlacées,

Par ce souffle du coeur qui sans trêve voyage.

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