Paradis perdu

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Le ciel est sombre au faîte de mes pensées, les feuilles d’automne sont ballottées aux vents mauvais de ces nuits qui sans trêve s’allongent. Devant moi, seule la brume joue encore à effiler la soie du crépuscule.

J’entends parfois un murmure par l’onde colporté, comme la caresse d’une main tendue aux rivages d’un paradis perdu.

Ô mon amie, toi qui danses sur le doux lit des mots, m’attends-tu dans quelques lointains jardins orientaux ? Ne perds pas patience, mon errance prendra bientôt fin.

Notre voyage n’est pas terminé.

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