J'en parlerai au Diable
J'aime déguster les cous, je n'aime pas forcément le beau, mais l'original.
Je n'aime pas la tendance, j'aime l'idiosyncrasie.
J'aime le bel embarras, le blues de la fraîche chemise qui pend, l'impressionnisme d'un beau maniéré.
Je porte du fer, des bagues, de l'argent.
Extirpe de ton style le vent d'une nouvelle personnalité.
Si tu ressembles à tout le monde, tu n'es pas toi.
Si tu as honte, tu n'es pas toi-même.
Sois toi-même.
Admirateur de femmes aux braves dentelles et amateur de leurs lingeries légères.
Un homme à femmes vêtu de poésie.
Je ne suis pas un modèle.
Pose-toi des questions sur moi, désire me comprendre, désire me savoir, me connaître, tu es perdu.
Je déteste le tarabiscoté, je le suis déjà assez.
Je suis de la haute passion et des Dionysies, j'aime faire l'amour, j'aime les femmes en bon épicurien vêtu de stoïcisme.
Je suis l'archétype du poète au vin, mes yeux mènent jusqu'en pleine nuit, là où le bien et le mal n'existent pas.
La mer rugit dans mon regard et le feu dans mon sang.
En vérité, je suis moi-même.
Je suis ma mode, cet homme qui n'est jamais totalement là et qui passe son temps à flotter au-dessus de ses responsabilités.
Je fumerai peeut-être beaucoup tard le soir, seul dans la ville.
Et toi, tu fais quoi de ta maladie ?
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