Moi, Schopenhauer

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Je n'écris pas pour tout le monde.

Je n'écris pas pour les moldus, mais parce que le beau temps mérite une page, parce que vivre mérite des rimes, parce que la journée me serre la gorge et que c'est plutôt l'air qui me respire.

Regarde en moi, il n'y a que des années mortes, des dilemmes cornéliens insolubles et des plaies vives.

Je veux être ton ami, de loin, je suis un misanthrope coloré, ordonné.

Donne-moi ta souffrance et regarde...

Mon cœur bat toujours et même plus fort, il s'agrandit.

Né pour battre pour le monde entier.

Je suis fait d'amour, d'être aimé et d'aimer.

De chérir, de frémir et de vrombir.

J'aime les verbes assaisonés, le ton et l'orthographe des dragons.

Malataverne m'a inspiré.

Oppenheimer m'a inspiré.

Schopenhauer m'a inspiré.

Je t'aime, même si tu m'es indifférent.

Je te fais confiance quand tu me juges.

Je suis le vin, le sang et le pardon et la réconciliation.

Confie-moi tes plaies, elles cicatriseront dans ma compassion.

Je suis un homme, mais Dieu m'a donné un cœur de forêt, de ciel, d'ataraxie.

J'écris pour susciter, pour amener.

Mes poèmes sont des dialogues entre des mondes ou l'homme ne représente rien, ou les mots et des hauts-sens ne peuvent vraiment se joindre que par le creux des bas-sens.

Je peux les voir.

Moi seul, peux leur serrer la main par schizophrénie cordiale.

Cette plage de mots, la rive dans mon encre et l'atmosphère me possédant de toute force.

Les crayons de couleur mouillés à l'aube ne produisent-ils pas des dessins vivants ? N'est-ce pas Monet ?

Laisse-moi écrire, laisse-moi verser mon sang dans la gueule du vide pour toi.

Laisse-moi jouer du violon du dos d'une femme pour te montrer la superficie de leurs sentiments, elles enfance de toutes émotions.

Laisse-moi briller, briller tellement fort avant de mourir de rien, un rien, tout de demain.

Puisque la vie ne s'arrêtera pas à moi, et que je t'aime.

Toi, qui me lit et partage mes peines.

Laisse-moi écrire pour toi, moi bon à rien, seulement génie kafkaïen.

Buvons le vin nouveau.

Je t'aime de toute ma solitude et de toute l'étendue de l'énigme possible dans laquelle nous vivons.

Je dois écrire, puis, je partirai vers d'autres mondes.

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