24 juillet
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Il est tard, le chemin n'accueille que mes pas ;
Quelques poissons s'égaient au canal qui clapote,
Le vent bruit dans les branches et sa fraîcheur apporte
Au soir qui s'en revient, des fruits qu'on ne voit pas.
Cette douce éclosion des idées qui s'émeuvent
Sans plus heurter le front de mes os obstinés
Eclaire mon demain d'étincelles qui peuvent
Rendre neuve lumière à mon cœur hébété.
Tu vis en moi, Maman, de la tendresse exquise
D'une main sur ma joue, au seuil de la journée ;
J'entends ta voix qui souffle, au lever de la brise,
Chacun des mots qu'il faut à mon âme étonnée.
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