Prologue (Premier jet)
Ma lampe torche illumine chaque brique de cette ancienne ferme, où chaque lierre à reprit le pouvoir sur ce lieu. Même les insectes en sont les rois.
Je suis ici en tant que fan d’Urbex, filmant ma prochaine exploration pour mon blog. Contrairement aux autres, je ne cherche pas à confirmer ou infirmer les traces d’esprits voir juste montrer des parcs d’attractions à l’abandon.
Moi, j’ai l’appétence de saisir la vie des personnes disparus, dans des lieux inconnus sans trop montrer de vie privée. Saisir l’ambiance figée des peluches, aux horloges veillant sur le reste de la maison.
Cependant, moi qui pensait être au cœur d’une petite ferme de montagne, c’est en sortant par une petite porte, que je pense découvrir ce que j’ai pensé comme du mythe.
— Les amis, vous voyez aussi comme moi ? Là, au loin, on distingue un reste de clocher. Il existait selon mon grand-père, dans les années quarante, une maison de correction dite de l’Eveil. Elle était située donc, si je le suppose bien, ici même. La falaise de Loli, du nom de la femme de la fermière est aussi un indice. Ok, mais son histoire alors ? Pourquoi c’est détruit ? On dit qu’il a été en ruine pendant la guerre. Ce lieu fût jamais vraiment raconté, presque aucune archives. Venez, on va s’avancer.
La forêt a prit aussi le contrôle, la marche est difficile, je me perds un peu et me guide grâce à l’eau dont la source n’est pas loin. Mon cœur s’excite, je transpire et j’ai l’espoir d’avoir raison.
— Wouah ! Le nom est encore un peu visible et non ! Mais si ! Là, plus loin encore, je distingue un portail. Le lieu est immense et pour quelque chose à l’abandon, il est entretenu. Chut, j’entends du bruit. L’eau est juste à ma droite, vous voyez en biais la falaise ? Ce n’est pas ça. La ferme est mal en point, rien ne bien trouvé, j’avais prévu de repartir pour faire des recherches.
— Vous êtes sur ma propriété privée celle du grand sage de l’Eveil ! Vous avez cinq minutes pour déguerpir ou me dire votre bonne raison d’être là ?!
Ma caméra tombe sur…une jeune rousse âgée d’une vingtaine année avec un fusil. Je transpire un max, tremble et je coupe la caméra après mes explications. Je commence à repartir puis sa main s’abat dans mon dos. Je ne l’ai pas entendu, je ferme mes yeux ayant peur d’un mauvais rêve. Pourtant, elle est là, en chair et en os, son ton me donne un autre frisson, cette fois, plus mystérieux :
— C’est à moi de m’excuser. Quatre année où je surveille ces lieux. Vous ne semblez pas quelqu’un de la police. Je n’ose plus sortir dehors, en vérité, j’ai tant lu des archives ici, j’en suis tombée tellement amoureuse que je n’arrive plus à quitter mon obsession.
— Vous semblez être quelqu’un qui n’aime pas les visiteurs. Pourquoi ce changement de ton ? Pourquoi me faire rapidement confiance hein ? Et en quoi vous êtes obséder ? Vous avez parlé d’un grand sage ?
— Je suis venu trouver des réponses sur des enfants disparus dans les années soixante. Des archives indiquent qu’il a été utilisé après la guerre. Et dans la cave, un grand livre écrit par un grand sage, il continue de me hanter avec les cris des enfants. Vous, vous chercher l'Institution de l’Eveil, cette maison de correction. Je pense que nos recherches sont liés.
— Des enfants disparus ? J’en ai jamais entendu parlé.
— On raconte des expériences étranges notamment. Ça vous intrigue ?
J’acquiesce avec autant de questions que de réponses. Je ne sais pas si je dois faire confiance à une étrange femme armée ici. Elle doit raconter des conneries sauf que je dois effectivement m’assurer de qui elle est, ce qu’elle a trouvé et conclure de rester ou de repartir pour appeler les flics.
Annotations
Versions