Le lendemain, je changeai de classe.
Je me souviens m’être dit : « Pourquoi c’est toujours avec moi qu’il y a des problèmes ? »
Je n’étais pas la seule : Ezio un grand garçon métice, corentin et Mathilde, une jolie brune aux cheveux ondulés, changèrent de classe.
Nous nous retrouvions donc en 4C.

Comme des idiots, nous ne connaissions même pas le professeur principal.
Je me souviens de mon changement de classe : il fut je touve, affreux.

Nous étions un mercredi, en SVT. M. Calpetard nous montrait des vidéos de séismes pendant que les élèves distraits bavardaient.
Quand il fit l’appel, je n’y étais pas ; pas très sérieux sur les bords, il jugea cela d’aucune importance.
Une surveillante entra et fit, à son tour, l’appel.
À nouveau, je n’y étais pas.
Elle se souvint que mon nom était dans la liste précédente, celle des 4C.
Alors, je rassemblai mes affaires et elle m’emmena dans la classe d’à côté.

Tremblante sur le seuil de la classe, une vingtaine de paires d’yeux me fixaient.
J’étais gênée et penaude.Le regard scotché sur le carrelage abîmé.
Le professeur me salua et me dit de m’asseoir.
N’osant regarder plus loin que le bout de mon nez, je ne tournai même pas la tête vers le fond de la salle et me dirigeai vers la seule place qui me paraissait accessible.
Nino me fit coucou et me fit signe ; alors, mon cerveau qui étais en mode survie pris une horrible décision:s'assoir à côté de Nino.
Je suivis le cours et, quand la sonnerie retentit, je me levai le plus vite possible et pris la fuite.

Ce moment fut sans doute un des plus humiliants de mon année de 4ᵉ.