Texte n°2 : Parlez avant la nuit
Parlez avant que le silence ne devienne un mur.
Avant que les mots qu’on n’a pas osé dire
ne s’enfoncent trop profondément.
Le temps n’efface rien, il empile.
Chaque non-dit est une pierre posée dans l’ombre,
un poids invisible qui finit par écraser ce qu’on aime.
Parlez, même si la voix tremble,
même si la peur serre la gorge.
Mieux vaut ouvrir la blessure à deux
que la laisser s’infecter dans l’isolement.
Il n’y a aucune honte à montrer ses failles,
à reconnaître qu’on ne sait pas toujours comment faire.
C’est là, dans cette vérité nue,
que l’amour trouve sa force la plus vraie.
Ne remettez pas à demain ce qui peut se dire aujourd’hui.
Parlez avant que l’obscurité ne ferme la porte.
Parler, c’est tendre la main.
C’est choisir la lumière, fragile mais réelle,
plutôt que de s’abandonner à l’ombre du silence.
— La Voix Qui Écrit
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