Le siège (18 décembre 1793)

Une minute de lecture

Dans les tumultes de la Révolution, la Provence s'embrase,

Contre la Convention, la colère gronde, une métastase.

Toulon, port stratégique, le soulèvement royaliste s'élève,

Devant la flotte ennemie, la France, menacée, se soulève.

Dans la tourmente, le jeune capitaine se lève,

Vingt-quatre ans, une âme vaillante, sans trêve.

Le commandement, il prendra, face à la mer et au vent,

Sachant que la victoire se gagne dans l'instant.

Dans l'écho de la bataille, Napoléon se dresse,

Concevant un plan, sa jeunesse, dans l'ivresse.

Les fortins de l'Éguillette, de Balaguier, la colline,

Sa stratégie prend forme, sa vision divine.

Interdire la passe, entre la rade, le port,

Couper le ravitaillement, dans l'effort.

Les assiégés, privés de soutien, d'espoir,

Face à cette tactique, se retrouvent dans le noir.

Le 16 décembre, l'assaut final est donné,

La flotte ennemie, en hâte, s'enfuit, dépitée.

Les fortins tombent, un à un, sous son commandement,

La passe se ferme, dans un mouvement, saisissant.

Napoléon, architecte de la victoire, rempli de gloire,

Trace son chemin, vers l'éternité de l'histoire.

Les jours suivants, la répression s'abattra sur la ville,

Mais Bonaparte, témoin, n'y prend aucune part vile.

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