Transalpia (mars 1796)

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Sur ordre du Directeur Barras,

Il prend la tête de l'armée d'Italie, efficace.

Par vingt jours de voyage, il atteint Nice,

Où l'attendent les soldats, maigre armée en lice.

Mais le général en chef, plein d'audace, d'habileté,

Forge un plan, une offensive décidée.

La Lombardie, Vienne, il les voit à portée,

Malgré l'armée réduite, sa volonté point altérée.

Bonaparte, inflexible dans sa quête,

Exige paiement des soldes, et promet la conquête.

Dans un discours enflammé, il exhorte ses hommes,

À la gloire, à l'honneur, à l'avenir qu'il nomme.

À Voltri, Beaulieu les attend, féroce et rusé,

Contraint Bonaparte à reculer, le plan est menacé.

Mais à Montenotte, la victoire s'éclaire,

Triomphe, annonciateur de nouvelle ère.

Les batailles s'enchainent, Millesimo, Dego,

Les Piémontais cèdent sur le chemin des heros.

À Ceva, Colli fuit l'armée qui s'approche,

Alpes franchies, route sans accroche.

Cherasco signe l'armistice, les Piémontais plient,

Et l'Autriche est désignée comme nouvel ennemie.

Ainsi va l'histoire, parmi les monts et les plaines,

Napoléon trace sa voie, conquérant sans peine.

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