J'aurais voulu te dire.
Pardonne-moi pour ce que je vais te dire, mais... putain, tu me fais chier ! Si tu savais comme tu me fais chier.
Voilà où nous en sommes, c'est comme ça que tu envisageais les choses toi ? Je n'en reviens pas.
Je suis tellement en colère. Tu n'avais pas le droit de me faire ça, non, tu n'avais vraiment pas le droit.
Je m'en veux tellement de ressentir autant de colère, je ne devrais pas dire tout ça, te détester autant. J'aurais aimé être une meilleure personne, tu sais. Peut-être m'aurais-tu aimée davantage, je ne le saurais jamais et ça fait terriblement mal.
Je voulais te dire que j'avais compris, la sagesse de l'âge peut-être, j'en sais rien, mais aujourd'hui, je réalise que ta méchanceté n'était rien d'autre qu'une façade pour te protéger. Parce qu'au fond, tu souffrais bien plus encore. Tu étais malheureuse, jalouse, envieuse et ne supportais pas de voir les autres réussir là où tu avais misérablement échoué.
Si seulement tu m'en avais parlé. J'aurais aimé que tu m'impliques tellement plus dans ta vie. Je ne demandais pas mieux tu sais. Je voulais en faire partie à part entière. Être là pour toi, quoi qu'il arrive. Cette colère que j'éprouve pour toi, n'est finalement que le reflet du dégoût que j'ai pour moi, d'avoir échoué dans mon rôle.
Je t'ai fuie une bonne partie de ma vie pour ne pas avoir à subir tes paroles et aujourd'hui, je souffre à mourir de ton absence.
C'est un bordel sans nom dans ma tête, je deviens folle de ne plus savoir où j'en suis. T'aimer et te détester font si mal, mais te perdre me tue.
Je t'en veux du plus profond de mon cœur pour ce que tu m'as fait endurer jusqu'à aujourd'hui. Je te hais d'avoir été si mauvaise et manipulatrice. Et pourtant, je t'aimerais toute ma vie malgré tout.
J'aurais voulu te dire, que je te pardonne le passé, mais non, même ça, tu m'en as privé. C'est bien toi, tiens. J'aurais dû m'en douter.
Tu seras à jamais la reine des chieuses maman, adieu.
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