Nain porte quoi
De bon jeudi, les mangoustes sortaient leurs cannes à pêches afin de faire la cueillette des champignons,
- Allez, ouste les mangoustes, leur dit le moulin, qui s’apprêtait à mouliner , vous gâchez mon moulinage ! Et laissez donc ces eucaryotes tranquilles.
En effet, le moulin ne supportait pas qu’on fit le moindre mal aux eucaryotes, fussent-ils sauvages, unicellulaires voire même, dans certains cas, pluricellulaires.
Dépitées, les hesperdités, qui espéraient encore ne pas se faire mouliner, partirent faire le tour du rond-point en brandissant leurs filets à papillons et en dansant le jerk sur du Tino Rossi. L’un des leurs avait emmené un trente-trois tours un tiers et se servait d’une de ses griffes comme diamant. Je ne vous dirais pas d’où sortait le son, mais je vous laisse imaginer. Vous sentez bien la scène, je vois ?
Le moulinier voyant son moulin se mettre à mouliner au rythme du jerk endiablé cria :
- Meunier tu dors, ton moulin, ton moulin va trop vite !
Et les mangoustes de lui répondre :
- Eh ducon, c’est toi le meunier, moulinier !
Et de se rouler parterre de joie et en se tirant mutuellement la queue (geste familier et amical dans cette famille de carnivores féliformes affamés).
- Ouste les mangoustes, sinon, je vous mouline la pine.
- Oh ! firent les mangoustes mâles ébaubies (oui, les autres s’en foutaient).
Et elles prirent la poudre de pétrolette (y avait plus d’escampette depuis longtemps) en fuyant à la queue leu leu, en se tenant par la queue.
Quel rapport avec le titre me direz-vous ? Aucun, pourquoi ?
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