- ÉPILOGUE -

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Billy retourna auprès de son ami. Une douleur intense lui arrachait la jambe tandis que d’épaisses perles salées s’écoulaient de ses joues et glissaient jusqu’à sa bouche. Un hélicoptère de secours survolait le ciel éclaircit et désormais calme. Billy agitait ses bras pour être aperçut.

Le pilote chercha une zone plus ou moins dégagé pour y poser l’appareil. Une petite équipe de sauveteur pris en charge les deux amis. Billy grimpa dans l’hélicoptère et s’enroula dans une couverture en laine. Tchad fut disposer dans une civière qui prit également place dans l’appareil.

Survolant la ville, ils pouvaient s’apercevoir de l’ampleur des dégâts, un énorme cratère avait remplacé la cité autrefois paisible et sans histoire. La tête en appui sur la carlingue, Billy observait sous ses pieds les plaines arides glisser comme des vagues. Il vit au loin un petit ranch solitaire au milieu de la brousse, il détourna le regard préférant oublier ce pan entier de sa vie.

Horace, était assis dans la cuisine. Fixant la pendule, ils suivait des yeux la trotteuse qui tournait en rond sur le cadran. Des heures entières à se laisser porter par le temps. Rongé de l’intérieur par un cancer qu’il ignorait, il terminera sa vie seul noyé de remords, après une vie de mépris et d’égoïsme.

Le ciel se couchait sur les rochers abruptes de Monument Valley, la couleur ocre du ciel se confondait aux grandes étendues orangées qui défilaient à perte de vue sous leurs pieds. Tchad retourna auprès de sa famille après quelques semaines d’hospitalisation. Ils déménagèrent à Los Angeles, pas très loin de l’océan Pacifique. Billy, lui, fut envoyé chez son oncle Michael, à Boston, où il a appris à sympathiser avec cette partie de sa famille dont il ignorait l’existence.

La nuit était tombée sur Phoenix. Les ruines encore fumantes du laboratoire évacuaient à l’air libre une épaisse brume noirâtre. Un claquement resonnait dans le conduit d’évacuation souterrain. Un bruit sourd et répété perturbait le silence de mort qui régnait dans ce sinistre endroit. La noyau du laboratoire qui trainait par terre, clignotait dans l’obscurité et la froideur du sarcophage de confinement. Présage sombre qui témoignait de l’ouverture d’un pont inter-dimensionnel…

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