Chapitre 68 : Recherche

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Pour ce chapitre, je vous propose une petite musique assez sympa : Still de K391.

===PDV de Zach====

Je remonte mon pantalon et remet mon t-shirt après avoir fait un petit tour dans la chambre de mon petit blond qui me regarde encore complétement nu sur son grand lit. Il me détaille de ses yeux bleus dans lesquels me perdre est un plaisir sans nom. Il place ses mains derrière la tête ce qui met bien en avant l’entièreté de son corps dénudé et il sait très bien que cette provocation me fait de l’effet, mais ce petit démon enfermé dans un corps d’ange ne s’arrête pas là et lance d’un air légèrement provocateur :

S : Je referais bien un second round moi.

Z : Ouais, je sais bien tu n’es jamais rassasié petit démon. Mais je dois rentrer à l’internat moi, sinon je risque d’avoir des soucis.

S : Bah ma maman, peut appeler le lycée et dire que finalement t’as décidé de plus y retourner et de rester éternellement dans mon lit auprès de moi.

Z : Ouais, mais non c’est plus compliqué que ça Sacha, j’adorerais rester avec toi pour toujours mais ce n’est pas possible, il faut que je rentre.

S : Mmmmmmmh bah pour la peine je te boude nah.

Il dit ça en tordant sa bouche avec ce rictus caractéristique du petit boudeur, qui lui donne vraiment un côté irrésistible. Je m’approche de lui, relève une de ses mèches blondes tombant sur son front et l’embrasse, pour ensuite lui relever la tête et l’embrasser langoureusement tout en le caressant un peu. Puis je me lève ramasse son boxer qui traine encore sur le sol et lui lance à la figure, en disant :

Z : Dépêche-toi de te rhabiller si tu veux pouvoir m’accompagner jusqu’à la porte.

S : Ouais t’as raison !!!!!!!!!!!!

Dit-il en se levant rapidement tout en enfilant son boxer, suivi de son t-shirt et sautant littéralement dans son jean, il me regarde tout sourire se jette dans mes bras. Je le serre fort contre moi embrasse sa tête. Puis il s’écarte pour se diriger vers la porte de sa chambre en lançant :

S : Je suis habillé !! On peut descendre allez dépêche-toi tu vas être en retard après.

Z : Et tu ne crois pas que tu vas avoir froid aux pieds, sans chaussettes sur le carrelage du rez-de-chaussée.

Il se retourne et me fais encore ce sourire dont il a le secret tout en disant que j’ai raison et cherchant sur le sol sa paire de chaussettes. Qu'il s'empresse d'enfiler en se jetant sur le sol. Il finit par se relever et nous descendons les escalier, main dans la main et arrivons devant la porte qui annonce notre séparation, je l’embrasse une dernière fois en le serrant de toutes mes forces contre moi. Je le quitte avec regret pour rejoindre le lycée.

Arrivez à l’internat je cherche Allan en vain. Il n’est nulle part ni dans sa chambre ni dans celle de Victor ni aux toilettes, d’ailleurs Victor aussi est absent. Je finis par retourner dans la chambre d’Allan et Bastien. Je vois ce dernier posé sur son lit, et lui demande inquiet :

Z : Mec, t’aurais pas vu Allan ?

B : Pourquoi il te manque ton prince charmant ?

Z : Qu’est-ce que tu racontes toi ? Sérieux tu l’as vu ou pas je l’ai cherché partout je ne le trouve pas.

B : La dernière fois que je l’ai vu c’était y’a environ 15 ou 20 minutes et il partait discuter avec Victor.

Z : Ah ouais et tu sais s’ils ont rompu ou pas ?

B : Ouais… justement. Dit-il avec une voix qui en dit long sur la situation.

Z : Ça s’est mal passé, c’est ça ?

B : Bah disons que Victor l’a mal pris ce qui a énervé Allan et il a dit un truc qu’il n’aurait pas dû.

Z : Ah bon il a dit quoi ?

B : Que tu avais, … voilà avec Guillaume. Dit-il en mimant le geste de la sodomie avec ses doigts.

Z : Attends quoi mais pourquoi il lui a dit ça !!!! On avait pourtant convenu qu’il ne fallait surtout pas lui en parler.

B : Bah ouais … Mais il a dit ça sur le coup de l’énervement tu connais Allan, il est assez … sanguin.

Z : Ouais mais quand même putain… il rompt et en rajoute une couche.

B : Ouais c’est aussi ce que je lui ai dit avant de lui suggérer d’aller se faire pardonner et de rompre en bon terme.

Z : Ouais tu as bien fait… Du coup-là, ils sont encore en train de discuter tu crois ?

B : Bah si aucun des deux n’est là c’est que ça doit être le cas ouais.

Z : Mais l’heure de travail obligatoire va commencer dans 5 minutes.

B : Ne t’inquiètes pas Zach, il va revenir ton Allan.

Z : Ouais… j’ai quand même un mauvais pressentiment.

B : Ne t’inquiètes pas… tout va bien se passer et ils vont revenir.

La sonnerie annonçant l’heure de travail obligatoire, retentie dans tout l’internat et toujours aucune nouvelle de mon meilleur ami ou de Victor. Bastien a beau dire ce qu’il veut je m’inquiète vraiment beaucoup. Les minutes passent. Je n’arrête pas de regarder par la porte pour voir si mon ami revient, mais rien… je ne le vois pas. Je me replonge dans mes exercices de math pour essayer de penser à autre chose mais j’en suis incapable.Mon mauvais préssentiment ne fait que se renforcer, au fur et à mesure que les minutes avancent. Enzo qui partage ma chambre d’internat et donc actuellement mon désarroi m’interpelle :

E : Mec ça va ? T’as pas avancé sur ton calcul depuis plus de 5 minutes c’est long pour une soustraction.

Z : Je m’inquiète pour Allan.

E : C’est vrai qu’il n’est toujours pas rentré. Tu sais où il est ?

Z : Normalement en train de discuter avec Victor mais j’ai zéro message, rien ! D’habitude, il me répond toujours dans la seconde.

E : Ouais, laisse les ils doivent discuter sérieusement ou faire autre chose.

Z : Bah ils ont rompu, donc je pense qu’ils doivent discuter sérieusement plutôt.

E : Bah voilà tu as ta réponse, allez concentre toi sur tes maths au lieu de penser à ça, ils vont revenir ne t’en fait pas.

Z : Ouais, j’espère que t’as raison.

Je suis le conseil d’Enzo et décide de me concentrer sur mes maths, mais avec une grande difficulté. J’ai comme une boule au ventre, mais je n’arrive pas réellement à savoir si c’est à cause de ce mauvais pressentiment, ou de ne pas avoir Allan à mes côtés. Je finis mes exercices avec difficultés lorsque la sonnerie annonçant l'heure du repas retenti et toujours aucune nouvelle d’Allan.

Je vais manger sans aucun appétit, j’ai l’impression de revivre son absence lors de son coma, ou du moins j’ai peur de devoir le revivre à nouveau. Alors que je suis en train de bouger mes coquillettes avec ma fourchette, je sens mon téléphone vibrer dans ma poche. Je m’empresse alors de le sortir espérant que ça soit un message de mon meilleur ami, mais ce n’est qu’un message de Sacha… il me vient alors un sentiment et une pensée étrange, j’ai l’impression que ce message qui d’habitude m’emplirais de joie, ne me fait ni chaud ni froid, voir même me déprime … comme si je ne voulais plus de lui. J’écarte rapidement cette drôle de penser. Elle doit être dû à mon inquiétude par rapport à Allan… Ils ne peuvent plus être en train de discuter, il a du se passer quelque chose c'est obligé. Je lis finalement le message de Sacha :

« Sacha : Re salut toi <3 tu sais que j’ai vraiment hâte que tu reviennes chez moi !!! Et qu’on le refasse. ^^ Ça va depuis tout à l’heure ? Tu sais que tu me manques déjà trop. ^^ »

« Moi : Re salut ! Ouais moi aussi j’ai hâte mais… je ne vais pas très bien… Allan est introuvable, t’aurais pas du nouveau toi ? »

« Sacha : Ah merde… non je sais rien. C’est bizarre. »

« Moi : Ouais… ça me saoule. »

« Sacha : Je te comprends. Tu me tiendras au courant si t’as du nouveau ? »

« Moi : Ouais tkt. »

« Sacha : En tout cas moi je t’aime. <3 ^^ <3 »

« Moi : Moi aussi mon ange. <3 »

Après avoir discuté un peu avec Sacha, je finis de manger mes coquillettes même si l’envie n’est pas là, je sens le regard inquiet de Bastien sur moi, je lui fais un léger sourire qu’il me renvoie. J’aperçois au loin Guillaume et je me dis qu’il a peut-être des infos sur son frère lui… Et par conséquent sur Allan.

Après que nous sommes sorti du self et monté à l’internat, je m’empresse d’aller frapper à la porte de Guillaume. Je suis ultra gêné et n’ai pas vraiment envie de lui reparler après ce qu’il s’est passé mais bon je n’ai pas vraiment le choix… Sacha ne m’en voudra pas et le comprendra. Il finit par m’ouvrir la porte, je le vois alors sortir avec un regard intrigué. Je comprend soudainement qu’il ne doit pas s’attendre à ce que je vienne le voir après l’avoir plus ou moins ignoré pendant plusieurs mois. Après plusieurs minutes d’un insoutenable silence, je finis par lancer :

Z : Tu n’aurais pas des nouvelles d’Allan ou de ton frère ?

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