Les Larmes de Busan
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Je reconnais la pluie en bord de mer,
C'est un horizon chantant,
Une hallucination où ciel et rivage
Se caressent au goutte à goutte.
Qu'ils se plaignent, mais me laissent admirer
La brume sur les gratte-ciel épuisés.
Le sable s'envole et je prendrais bien
Le large à ses côtés.
Je passerais le matin tenant la main
De Hwangok sur sa roche éraflée,
Les heures salées à accueillir
L'iode sur mes bras griffés.
Je reconnais la pluie en bord de mer,
C'est une chanson d'enfant,
Une sensation étrange d'un réel qui s'image,
Et détresse mes doutes d'exister.
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