Au creux des vitres
Moins d'une minute de lecture
Au creux des vitres de Seoul
Se joue le jazz électrique
Sorte de réinvention moderne
Des accords passés
Je tiens au creux des verrières
Ton cœur estival
Sommeillant au rythme qui me plaît
Et mes yeux pourraient bien se défaire du monde limpide
En toute complexité : t'observer.
Dans cette arène de paix
Surplombant la course des sprinteurs citadins
Se joue le blues à la chuchotée, sorte de fantôme rêveur
Rougissant sous le soleil des sept, des huit, des neuf...
De toutes les heures, tout le soir.
Je tiens au milieu des reflets
Ton cœur estival
Embrumé des monstres fantasmagoriques que j'y crée
Et mes yeux pourraient bien se défaire du monde limpide
En toute complexité : t'observer.
Annotations
Versions