L’enrichissement personnel contraint : metro/boulot/dodo

Une minute de lecture

Qui n'a pas cessé de s'enrichir psychologiquement ? Le rêve d'une grande fortune au-delà du raisonnable n'a de cesse d'alimenter les fantasmes de nos vies. Petit, et encore peut-être même aujourd'hui, je ne saurais vous l'avouer, je me considérais comme un futur gagnant d'un jackpot, jusqu'à faire une liste exhaustive de mes futurs achats.

Nos cerveaux sont totalement conditionnés au système fiduciaire, loin de moi l'idée de dire qu'il ne s'agit pas d'une nécessité mais force est de constater que notre aliénation dépasse notre raison. L'argent à flot, l'enrichissement comme raison de vivre ou tout du moins, obligation pour vivre. De la plus belle voiture à la plus grosse montre, nos gros visages s'effacent pour disposer devant nous notre pécuniaire existence, où parfois, les prix dévisagent les plus pauvres et attendrissent les plus riches.

T’as besoin d’une voiture pour aller travailler
Tu travailles pour rembourser la voiture que tu viens d’acheter
Tu vois c’genre de cercle vicieux

Orelsan

Pas manger, ça fait mourir et j'suis habitué au chauffage
Tes besoins vitaux sont payants, t'as compris la prise d'otage

Vald

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