Le jardinier

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M. Nangin-Tourède ouvrit le portillon et y fit passer sa brouette, pleine de pelles, de fourches et de tourbe. Il fit le tour de la maison de ses clients, et parvint aux abords de la piscine, près de laquelle Lydia était allongée sur un transat. À ses côtés, Antoine lisait ses sms, pendant que la jeune femme, le bras tendu, était en proie à un étonnement de béatitude, satisfaite de l’effet produit par son mouvement vertical sur le sexe majestueux de son mari.

Le jardinier s’approcha, les mains sur les hanches :

— Bonjour m'sieur dame.

— Oh, bonjour Edmond.

— On commence par la pelle ? interrogea le jardinier.

— Bonne idée, répondit Lydia en s’approchant d’Antoine et lui glissant la langue entre les lèvres.

Edmond prit son outil et s’activa dans la plate-bande contre la maison, à quelques mètres de là. Deux minutes plus tard, Antoine l’apostropha :

— Dites-moi, vous qui êtes spécialiste, vous faites quoi pour aérer la terre ?

— Oh c’est facile, dans un premier temps, il faut l’humidifier.

Le jeune homme se leva, s’accroupit et passa une langue tendue sur les bords déjà humides de la demoiselle, puis lui titilla la zone interdite en quelques mouvements circulaires. Lydia gémissait de plaisir, les doigts refermés autour de ses tétons.

— Et ensuite ?

— Ensuite il faut la retourner.

Antoine attrapa Lydia par la taille et opéra un mouvement de rotation, s’offrant une vue délicieuse sur ses hanches et ses zones palpitantes.

— Vous y allez ensuite avec l’outil ?

— Oui, reprit le jardinier en posant le pied sur le rebord de sa pelle, je l’enfonce profondément et je la ressors complètement, à plusieurs reprises, ça permet de bien détendre la motte.

Le jeune homme empoigna sa femme par les hanches, et guida son engin vers le tendre trésor aux mille plaisirs en bougeant légèrement de gauche à droite, jusqu’à stabiliser sa trajectoire, puis poursuivit sa course en s’enfonçant en elle jusqu’à la garde, lui arrachant un cri de plaisir. En élève appliqué, il suivait des yeux les gestes précis du jardinier, qui alternait les coups de pelle et les rotations du manche.

Après une dizaine de minutes acharnées, le jardinier s’épongea le front, se rappelant soudain que le couple lui avait promis de lui garder un oignon que leur chien avait déterré deux jours plus tôt, afin qu’il puisse le replanter.

Antoine avait ressorti son membre luisant et le tenait d’une main fébrile, le souffle court.

— Excusez-moi monsieur Antoine, reprit Edmond en tendant la main, je peux prendre l’oignon ?

— Hmm, avec plaisir, répondit Lydia.

— Bien sûr, reprit Antoine, il est sur la table de la cuisine. Le mieux est de passer par derrière.

Il joignit le geste à la parole, pendant que Lydia se mit à faire glisser son doigt sur son bouton magique en se mordant la lèvre inférieure.

La jardinier fit le tour de la maison et revint une minute plus tard, le bulbe à la main.

La jeune femme était maintenant accroupie sur son mari, lui tournant le dos, ondulant des hanches sur son tronc noueux.

— Edmond, il ne reste plus qu’à tailler, c’est bien ça ? gémit-elle, le corps secoué de frémissements.

— Oui c’est ça, on termine toujours par la taille.

— Oh oui vas-y, répondit Antoine, taille-la bien !

Lydia se retira, puis recula les hanches de façon à présenter son antre brûlant aux lèvres expertes d’Antoine, pendant qu’elle ouvrait grand la bouche et se mit à lui laper le frein, provoquant une décharge de sensations chez son mari, qui répondit en lui martelant le bourgeon à grands coups de langue.

Edmond travaillait la haie au sécateur, plus précis et moins polluant que le taille-haies thermique.

— Madame, ça vous va comme ça ?

— Oh, elle est tellement longue…

Le jardinier se mit à la raccourcir encore, avant de sortir un crochet de sa brouette, pour retirer les herbes entre les pavés de l’allée. Il avait presque terminé lorsque Antoine, debout devant Lydia qui le léchait en le regardant droit dans les yeux, l’interpella :

— Dites, notre façade est en mauvais état, vous vous y connaissez ?

— Non, mais mon cousin fait dans le ravalement, je lui dirai de passer vous voir. C’est la crème de la crème.

— Oh vas-y, chuchota Lydia, donne moi la crème de la crème…

— Bon j’ai terminé, reprit le jardinier, je l’appelle dès ce soir. Vous n’aurez plus qu’à arroser.

Antoine, n’y tenant plus, bascula la tête en arrière et laissa sa femme recevoir le nectar divin.

— Merci Edmond, vous avez assuré, comme toujours !

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