Premier jour des vacances d'été

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« Lève-toi immédiatement ! me hurla ma mère en utilisant sa baguette, un oreiller, et un sort de lévitation pour me taper sur la tête.

—Oui, oui, ça va ! dis-je en repoussant l'oreiller. Je suis en vacances je te rappelle !

—Et alors ?! Ça fait trente minutes que je t'appelle. Si tu perds ton rythme de sommeil, tu n'arriveras pas à la fin des vacances en l'ayant gardé ! Et alors bon courage pour l'école !

—Oui mais j'ai un mois pour me déshabituer et un autre pour me réhabituer ! Donc calme-toi ! lui répondis-je insolemment en me levant.

—OOOH TU NE ME PARLES PAS SUR CE TON !!! explosa-t-elle en réensorcelant l'oreiller pour m'assener un énorme coup sur la tête.

—Aïe ! Mais ça fait super mal ! mentis-je pour la faire culpabiliser.

—Arrête de simuler, on dirait un joueur Moldu de football, ou je ne sais quel sport, que ton frère adore !

—Hey ! Arrêtez de crier ! Et pourquoi ça parle de moi ? s'incruste alors mon frère Eden.

—C'est bon, on n'a pas besoin de toi ! lui clouai-je le bec. »

Pris de colère, il sortit sa baguette de la poche arrière de son jean, et il me lança un sortilège de chauve-furie, que j'évitai de justesse et qui frappa la fenêtre de ma chambre, la faisant voler en éclats. C'était le coup de grâce pour ma mère, qui, cette fois, se tourna vers lui et commença à le gronder sévèrement. Yes ! Bien fait pour lui ! Je les poussai délicatement vers l'extérieur de ma chambre pendant que Maman continuait de crier, et je fermai ma porte. Ouf ! Une engueulade dès le matin, y’a pas mieux pour vous réveiller...

 Je me présente : je m'appelle Ellie, j'ai quatorze ans, et je suis en quatrième année à Poudlard. J'ai un frère jumeau, Eden, qui adore m'embêter. Physiquement, on ne se ressemble pas du tout : je suis brune aux yeux bleus comme mon père et j'ai des lunettes alors que lui est blond avec des yeux marrons, comme ma mère. Moralement, nous avons un peu plus de points communs : on adore s'embêter, on est drôles (enfin je crois) et puis on est tous les deux à Poufsouffle donc il faut quand même avoir les mêmes qualités morales, ou alors un minimum. On joue tous les deux dans l'équipe de Quidditch de notre maison : je suis Attrapeuse et lui est Batteur. Ses cibles préférées sont évidemment les Serpentard, qu'il ne peut pas blairer. Moi, ça va, ils ne me dérangent pas plus que ça, sauf le blond, Malefoy, qui me regarde très bizarrement depuis notre rentrée de deuxième année où je l'ai percuté sans faire attention. Pour en revenir aux Serpentard en général, je pense que c'est une maison comme les autres. Il ne faut pas non plus oublier que les Poufsouffle sont ceux qui ne cadrent pas dans les trois autres maisons. On est un peu de tout. Donc aucune raison de haïr la maison de Salazar.

Voilà un (très) court résumé de ma vie.

 Je m'habillai et descendis chercher ma baguette. Cette dernière est en crin de licorne et bois de chêne. Elle mesure vingt-sept centimètres et je l'ai achetée chez Ollivander. La fois où il m'a tendu la boîte, à mes onze ans, la baguette vibrait. Quand je l'ai prise en main, des étincelles dorées ont giclé. J'ai fait un petit geste et Ollivander s'est retrouvé avec une robe et une couronne de roses sur la tête ! Il a fait un mouvement de baguette et a retrouvé ses vêtements d'origine.

« Bon ! Très bien ! Pas besoin de voir d'autres baguettes, petite demoiselle ! Celle-ci t'a choisie et te sera fidèle ! » m'avait-il dit avec un sourire bienveillant.

J'étais ressortie toute contente de la boutique et fière de moi, avec mon père (et ma nouvelle baguette), pendant que mon frère ravageait la boutique du vieux monsieur avec des baguettes non-adaptées à lui. Plus tard dans la journée, dans la nuit en fait, on avait voulu savoir, avec Eden, qui avait la baguette la plus puissante et on s'était fait un duel, jusqu'à ce qu’un rayon vert intense sorte de sa baguette, et frappe dans un grand fracas le mur derrière moi, réveillant nos parents affolés. Depuis, le soir, ils nous prennent nos baguettes, les cachent, et, le matin, quand ils se réveillent, ils les mettent sur la table de la cuisine, à notre disposition. On a pas encore réussi à trouver les cachettes et je dois le dire, c’est assez frustrant.

 Papa et Maman sont des Aurors. Évidemment, je veux en être une aussi, pour combattre les Forces du Mal de Vous-Savez-Qui. Le ministère s'arrange pour qu'ils ne partent pas toujours en mission ensemble, afin qu'il y ait toujours quelqu'un à la maison avec nous. Notre petit duel a fait parler de lui !

 Bref. Aujourd'hui, il faut que je m'entraîne au Quidditch. Je revins dans ma chambre, pris un papier et écrivis : « Rendez-vous dans le champ près de chez moi», que j'envoyai à Cédric Diggory, le capitaine de l'équipe, qui m'avait laissé sa place d'Attrapeur pour que je puisse faire mes preuves. C'est l'un des Poufsouffle que j'apprécie le plus malgré nos deux ans d'écart. J’allais chercher Helga, la chouette de la famille et lui accrochai la lettre à la patte. Je lui indiquai l'adresse de Cédric et lui soufflai de se dépêcher. Le volatile sembla hocher la tête et s'envola par la fenêtre. Je la regardai s'éloigner jusqu'à ne plus la voir en pensant à notre capitaine et à sa façon de voler et d'évoluer sur son balai pendant les matchs.

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