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Une nuit lunaire, sous l’aubette,
elle parsemait quelques maux dans une palette
fort colorée, un petit mot adressé à Annabeth.
Encre bleue, des lettres joliment dessinées,
et une plume pour lui raconter
qu’il lui reste encore une immense liberté.
Une nuit lunaire, sous l’aubette,
elle écrivait encore quelques mots à Annabeth :
« Je songe à te prendre dans mes bras
hélas, jamais cela ne viendra,
et toi, tu m’empoisonnes comme un cobra.
Je continuerai à t’aimer
à te faire rêver, à esquisser
ce qui aurait pu nous arriver
si les balles ne t’avaient pas touché. »
Un matin, sous l’aubette,
elle comble encore le vide laissé par Annabeth.
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