J'entendis toquer. Je me levai et me dirigeai vers la porte. Là se trouver… Le vide.

— Bonjour, jeune fille, comment vas-tu ?

— Mal.

— Pourquoi

— Parce que tu es là. Tu es le vide, le vide qui m'ennuie et qui me déplait, qui se moque de moi et qui me dégoûte.

— Mais le vide, c'est bien parfois.

— Non. Quand ma gourde est vide et que je suis en randonnée, j'ai soif.

— Tu n'avais pas à boire toute l'eau que tu avais.

— Ce ne sont pas tes affaires !

— Bah si, je suis le VIDE !

— Et quand je dors et que mon chat part, je t'ai dans les bras ! Alors je suis obligé de dormir sur le ventre pour ne plus te sentir !

— Et alors !

— Eh bah, tu es partout ! Pour ne pas te voir, il faudrait avoir un bandeau sur les yeux, car tu es immense !

— Si tu le dis !

— Et en plus, j'ai le vertige de te voir !