En vérité, je n'ai rien à dire. Tout m'ennuie.

Mais bon ! Allez ! on se lance. Je vais faire l'éloge de la paresse. C'est tout ! Ben oui ! la paresse, c'est comme manger du pain perdu tout le temps. Tu passes jamais à table, les autres ont tout bouffé quand tu dormais. 

La pire des paresses est celle d'écrire ; la fuite des cerveaux à l'étranger. Tu lis des textes que t'aurais voulu écrire mais ils viennent d'une autre tête.

Aujourd'hui grâce à l'informatique, je préfère les copier / coller, au moins tu réfléchis pas. Ça fatigue d'avoir des idées. En plus, sur quoi ? Sur qui ? Pourquoi ? Pour qui ? Tout a été dit.

Reste donc tranquille devant ton Pc à te balader sur Google. T'apprends des trucs que les autres ont cherchés, trouvés et toi tu récupères tranquillement les infos sans te fatiguer.

En plus, si t'es malin, tu fais un bon plagia sur un bouquin, tout le monde te félicites et si l'auteur touche sa bille, tu passes pour quelqu'un d’érudit, voire intelligent. Tu pourras pavaner. Là, on est dans l'orgueil.

J'aime bien l'orgueil. Tu es au dessus de la mêlée, tu donnes un sens à ta vie n'ayant aucune considération sur ce que les autres disent puisque tu es le meilleur.

En ai-je vraiment envie ? Je crois que oui. Je suis souvent jaloux de voir les autres réussir et pas moi. J'aimerais prendre leur place de temps en temps. Je ne suis pas résigné mais plutôt en colère.

C'est bien la colère, elle te pousse dans tes retranchements et parfois c'est super jouissif surtout si c'est injuste. Gueuler pour un oui ou pour un non, sur des choses insignifiantes et en faire tout un pataquès pour finalement ne pas avouer que tu as tort.

J'aurais bien parlé de l'avarice mais mes jambes sont parfaites. Manque de veine, c'est sûr.

Je me goinfre à longueur de temps de gâteaux et autres sucres lents comme les pâtes avec du gruyère, de la crème fraîche. J'adore bien manger mais ça n'a aucune incidence sur mon métabolisme, pas un poil de graisse dans le cerveau...

Et pourtant c'est l'organe, le plus touché.