12. Alken Powers, L’espion qui l’a tirée

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Alken

La sortie à la plage nous fait du bien. Je ne sais pas ce que Joy a pu raconter à Kenzo, mais il a retrouvé le sourire et nous avons pu profiter de notre dernière journée en bord de mer. C’est tellement agréable de passer la journée en maillot, au soleil, alors que chez nous, à Lille, il gèle et il fait tout gris. Quand l’heure de rentrer arrive, nous repartons tous ensemble. Il n’y a plus eux contre nous, mais nous sommes bien un petit groupe qui rigole et nous apprécions la chance que nous avons d’avoir gagné ce concours et de profiter ainsi de moments inoubliables sur cette île pleine de merveilles.

Devant notre hôtel, nous voyons que sont garées une dizaine de Chevrolet de couleurs vives. Toutes décapotables avec un brillant éblouissant sous la lumière vive du soleil. Les trois jeunes prennent la pose devant et je les mitraille de photos. Nous prenons aussi plusieurs selfies et je me promets de faire développer ces photos à notre retour pour garder un souvenir de ces moments passés en toute innocence. Qui sait en effet ce qui nous attend à notre retour en France ?

A peine arrivés à notre suite, Kenzo se précipite sous la douche pendant que Joy et Théo s’installent dans le salon. Je les laisse discuter pour aller préparer mes affaires et ainsi être prêt pour le départ demain. Je n’aime pas faire ça au dernier moment et, en attendant mon tour à la douche, je me dis que ça m’occupera et m’évitera de penser à ce que mon fils va faire maintenant qu’il connaît notre secret. J’envoie un petit message à Manolo pour lui dire qu’on le rejoindra bien pour le dîner vers vingt heures et commence à rassembler mes affaires. Je souris quand je trouve une petite culotte en dentelle noire au milieu de mes vêtement. Il semblerait que ma jolie brune soit repartie la dernière fois en ayant oublié un élément essentiel de sa tenue !

En passant devant la porte de ma suite, j’entends Joy qui discute avec Théo. Je tends l’oreille et entrouvre afin de mieux savoir pourquoi ils viennent d’employer mon prénom.

— C’est quand même cool de passer une semaine comme ça au soleil juste parce qu’on danse bien, s’émerveille Théo. On a l’impression en plus qu’on est entre potes. Même Alken se fond bien dans le moule.

Je ne parviens pas à le voir, mais d’où je suis, j’ai une vue magnifique sur Joy qui est assise sur un fauteuil juste dans mon angle de vision. Sa robe fendue me permet d’admirer ses jolies jambes et j’adore le côté transparent qui me laisse mater toutes ses courbes.

— Oui, c’est cool. Tout ça est passé beaucoup trop vite en revanche. Il va falloir qu’il redevienne notre prof bientôt, sourit-elle.

— Oui, ça va être étrange de le voir à nouveau nous critiquer, nous conseiller. Au fait, tu sais ce qu’il avait avec Kenzo ? Parce que là, clairement, la relation père-fils a fait des étincelles. J’avais jamais vu notre petit chéri aussi énervé que ça. Il t’a dit quoi le beau gosse sur la plage pendant que je nageais avec son père ?

— Pas grand-chose… Je crois que le retour en France peine tout le monde. On ne devrait pas se mêler de leurs histoires, grimace Joy, mal à l’aise.

— Allez, dis-moi, tu sais bien que ça m’intéresse, Princesse. Ce n’est pas le retour en France qui les a mis en rogne l’un contre l’autre.

Je m’en veux un peu de jouer à l’espion comme ça, mais je n’arrive pas à refermer la porte et à arrêter de les écouter. Je me demande ce que Joy va aller raconter comme invention pour expliquer pourquoi je me suis disputé avec Kenzo. Cette séance où je les écoute est tellement plus intéressante que n’importe quel programme télé !

— J’en sais rien, moi. Alken a dû draguer une serveuse et le mettre mal à l’aise ? Ou il a du mal avec la nouvelle meuf de son père ? S’il ne t’a rien dit, c’est qu’il ne veut pas que tu saches, c’est tout. Au fait, sourit-elle en se penchant en avant pour approcher de Théo, j’ai discuté avec mon comptable…

Oh elle est forte, la petite. Elle détourne la conversation et Théo n’y voit que du feu.

— Quand est-ce que tu as fait ça ? Il arrête de bouder, le vieux con ?

— Il semblerait, oui. On repart pour un tour, espérons qu’il soit plus long que les deux dernières fois, rit-elle doucement.

— Tu sais déjà quand tu vas le retrouver ? Il va venir te chercher à l’aéroport ? J’aimerais trop le rencontrer, s’excite le jeune black en sautillant sur son canapé, vu le bruit que j’entends.

— Je compte bien le garder pour moi encore un moment, pas envie que tu te pignoles en pensant à lui. Et puis, si c’est pour le traiter de vieux con, c’est pas la peine, je crois qu’il a déjà un peu de mal à passer outre notre différence d’âge, surtout que ça me fait rire de le titiller là-dessus.

Ah oui ? La petite jeune aime bien se moquer de son vieux comptable ? Elle va voir quand je vais me retrouver avec elle. Je vais lui faire passer l’envie de se moquer de mon âge ! Non mais !

— Je me pignole bien en pensant à notre prof de danse contemporaine, répond-il plus doucement. Pourquoi je ne pourrais pas le faire sur ton comptable ?

Ouh là ! J’avais pas besoin d’entendre ça, moi ! Maintenant, je vais avoir l’image en tête, c’est malin.

— Sérieux ? grimace Joy. Tu devrais arrêter, c’est pas bon pour ta santé mentale. Et mon comptable est à moi, pas touche, même avec les yeux, Beau gosse.

— Ah oui, tu sais, c’est comme le petit cul de …

Je n’arrive pas à entendre la suite car Kenzo sort à ce moment-là de la douche et entre dans le salon, juste vêtu de sa serviette. Je constate avec un peu de jalousie que Joy lui lance un regard appréciateur. Théo se lève et annonce qu’il va aller prendre sa douche à son tour. Il se dirige à la suite de mon fils dans leur chambre pour récupérer des affaires sous le regard amusé de Joy. Je referme ma porte pour ne pas me faire surprendre dans mon entreprise de surveillance et m’installe sur le lit pour consulter les dernières informations françaises.

J’ai bien fait d’arrêter mon espionnage car rapidement, la porte de ma chambre s’ouvre et Joy entre doucement.

— Tu fais quoi, là, ma Chérie ? murmuré-je. Ils vont se demander où tu es passée s’ils sortent de la chambre.

— Eh bien, tu leur diras que je suis descendue me promener ou… Je m’en fiche en fait, sourit-elle en venant s’asseoir à califourchon sur moi.

— Et quand ils vont t’entendre gémir parce que je n’aurai pas résisté à la tentation de te faire l’amour, je leur dirai quoi ? demandé-je en passant ma main dans l’ouverture de sa robe pour caresser ses jolies jambes.

— Tu n’auras qu’à leur dire que tu matais un porno ? rit Joy en caressant ma nuque. Mais, je peux partir, si tu préfères.

— C’est vrai que ce que je mate est très excitant, suis-je obligé d’admettre alors qu’elle se redresse et fait passer sa petite robe au-dessus de sa tête.

Je pose mes mains sur ses hanches nues et glisse ma main sous l’élastique de son bas de bikini. J’insère ainsi un de mes doigts entre ses lèvres que je découvre plus que prêtes et déjà bien humides.

— J’ai très envie de toi, Alken. Tu crois que tu pourrais accéder à ma demande ? murmure-t-elle en se penchant pour poser ses lèvres sur les miennes.

Je me débarrasse rapidement de mon short de maillot de bain pour libérer mon sexe qui jaillit de sa prison de tissu sans interrompre ce baiser. Nous n’avons pas beaucoup de temps et je suis pressé de me retrouver dans cet endroit si accueillant qu’elle m’offre avec tant de gourmandise. Mes mains se glissent sous son maillot et je lui enlève le bas avec agilité. C’est bien d’être un danseur, ça aide pour la souplesse. Immédiatement, sans même prendre le temps d’enlever son haut, elle se positionne sur moi et nous regardons tous les deux son sexe se presser contre le mien. Elle est tellement excitée que ma virilité se retrouve rapidement bien humide. Tant et si bien que quand elle se saisit de ma hampe pour s’empaler dessus, elle glisse parfaitement pour la remplir.

— Mmmm Joy. J’aime quand tu es chaude comme la braise comme ça, soufflé-je en lui arrachant presque son haut pour découvrir ses magnifiques seins qui durcissent sous mes caresses.

— C’est toi qui me rends comme ça, à te promener à moitié nu sous mes yeux, à me sourire comme tu le fais, à me regarder avec envie.

Elle ponctue chacune de ses phrases de mouvements de ses hanches sur mon sexe puis se met rapidement à accélérer en posant ses mains sur mon torse. J’ai la divine impression qu’elle m’utilise pour atteindre l’extase et la voir ainsi bouger sur moi, la sentir se contracter autour de mon sexe tendu et près à exploser au fond d’elle, l’entendre gémir en essayant de ne pas être trop bruyante, tout ça me rend fou de désir pour elle.

Aussi excitée que moi, elle attrape une de mes mains et la presse contre son clitoris tout gonflé de désir. Je me mets donc à la masser alors qu’elle se déchaîne sur moi en bougeant de plus en plus vite. Quand l’orgasme la fauche et que je la sens se mettre à trembler entre mes mains, je ne peux résister aux contractions que je ressens sur ma queue et pousse un râle de plaisir alors que ma semence se déverse en elle. L’urgence de la situation et le risque de se faire surprendre ont renforcé notre excitation et nous prolongeons cet instant où nous sommes réunis dans un pur instant de plaisir.

Elle s’effondre alors contre moi, à bout de souffle et le corps parcouru de spasmes qu’elle ne parvient pas à contrôler. Je lui redresse un peu la tête et m’empare de ses lèvres pour l’embrasser avec une passion à nouveau renouvelée. Que c’est bon d’aimer cette femme !

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