64. Songes d’une nuit d’été

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Pour Merrill, la nuit bruissait du chant des insectes et du soupir des étoiles.

Alors qu'il apercevait la maison de Cassius, il tira brusquement sur les rênes de son cheval. Une étoile filante traversa le ciel en une si longue traînée d'un vert opalescent qu'il eut le temps de compter les secondes de son vol.

Une fois éteinte, il ne reprit pas sa route. Il resta à se demander si Estelle, depuis la terrasse de la maison louée par ses parents, l'avait aussi aperçue. Émergea l'idée d'aller la retrouver, de l'emmener avec lui.

 " Est-on fou quand on est amoureux ? " souffla-t-il aux astres farouches.

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