La rentrée, la reprise, le retour !

4 minutes de lecture

Merci à vous, chers lecteurs, pour votre patience.

Plus de deux mois sans écrire une ligne mais je ne vous oublie pas, loin de là. Merci pour tous vos messages sous mon dernier chapitre et pour les messages privés que j'ai reçu ici ou sur d'autres réseaux sociaux. C'est adorable de votre part. Deux mois sans écrire mais quand mes doigts se remettent à danser sur le clavier, croyez-moi, rien n'a changé et le plaisir est toujours là, intense, puissant, ensorcelant.

Hypnotisant.

Quand on a l’écriture dans le sang, quand il s’agit d’une passion que l’on nourrit de plaisir sans compter son temps, soyez sûrs que l’on n’abandonne jamais. Je n’ai donc bien évidemment pas abandonné. Comme annoncé au début de l’été, j’ai fait une pause (ok, une longue pause ^^). Elle n’était pas prévue au programme, mais elle s’est imposée d’elle-même, et je n’ai pas voulu lutter contre. Lâcher prise étant devenu mon nouveau crédo journalier, et ayant cessé la lutte envers moi-même depuis une bonne année, j’ai, une fois de plus, suivi mon intuition, mon instinct, qui me commandaient de lever le pied.

Car voilà une année désormais que je suis sevrée de mon addiction et que je vis au jour le jour en écoutant mon coeur plutôt que mes peurs, que j'avais jusque-là pris l'habitude d'anesthésier avec la nourriture. Pour ceux qui avaient suivi mes aventures personnelles disséminées dans ma saga auto-fictionnelle, vous savez que j’ai arrêté définitivement les crises de boulimie et que cela a été un sacré tournant au cours de l’été dernier. Je suis ravie de vous annoncer que j’ai fêté tout récemment, avec une immense fierté, ma première année de sevrage.

Un an, ce n’est pas rien. Je suis extrêmement fière de moi, vraiment, et pleine de reconnaissance pour tout ce que la vie m’offre quotidiennement, y compris dans le domaine de la santé, car malgré toute la misère que je me suis faite physiquement et moralement, malgré toute la maltraitance que mon corps a endurée au cours de ces 25 dernières années, je vais très bien et je suis en pleine forme. La résilience de l’âme, du cœur, de l’esprit et du corps est en marche, toujours, inlassablement, sans s’arrêter, même quand on fait une pause ;-)

Je suis pleine de gratitude d’avoir pu quitter ce cercle vicieux, d’avoir osé affronter mes démons (aussi appelés « émotions négatives ») et d’avoir trouvé le courage de sortir de ma zone de confort (inconfortable certes, mais tellement rassurante lorsque l’on vit en mode « survie ») pour être enfin libérée de cette entrave. Étonnemment, même si me sevrer et franchir le pas de mettre un terme à mon addiction a été un travail chaotique et de longue haleine entrepris il y a des années, la période qui s'est écoulée au cours des douze derniers mois a été plutôt facile, contrairement à ce que je craignais. Je suis reconnaissante que cette partie du chemin de la guérison ait été aisée.

Ce sevrage, je l’ai réussi grâce à un cocktail bienfaisant d’éléments extérieurs et intérieurs, auquel vous, les lecteurs, par votre bienveillance et vos encouragements, avez contribué. Je vous remercie sincèrement pour cela.

Un an sans crise de boulimie, ce n’est pas rien. C’est une victoire, une de plus, ajoutée à de nombreuses autres, un pas de plus dans la bonne direction, une marche de plus sur l’escalier de ma réussite personnelle. Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, je peux aussi vous annoncer que j'ai arrêté de me prostituer il y a presque trois mois, ce qui fera bien sûr l'objet d'un chapitre (ou plus) dans l'autobiographie, donc, je ne vais pas en dire davantage maintenant. Avez-vous remarqué la sonorité que l'on entend dans "prostituer" ? TUER. Je n'entendais plus que cela en l'écrivant à l'instant... comme quoi, quand on change, notre perception des choses évolue dans la foulée...

C'est encore un grand pas vers la libération, un nouvelle étape vers la nouvelle vie que je suis en train de créer. À chaque défi relevé, c’est l’estime et la confiance en soi qui remontent, et avec cela, on est mieux armé pour avancer plus vite, plus loin, plus longtemps.

Et pour cela, pour continuer encore à avancer, je me suis fixé une deadline pour reposter sur ADA. Comme ma fille qui s’apprête à faire sa rentrée en sixième, je ferai donc la mienne le lundi 4 septembre, ici, avec une reprise des chapitres du tome 3 et la suite de mon autobiographie, dont les 48 premiers chapitres sont déjà et toujours visibles dans l’œuvre « autobiographie d’une prostituée » sur mon profil d’auteure. J’ai hâte de remettre la main à la pâte et les doigts sur le clavier pour continuer à vous emmener dans mon univers, dans mes batailles et mes victoires. Et si je suis rouillée, quelques semaines suffiront pour dégripper la machine. Écrire, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas :-)

J’espère que votre été s’est déroulé aussi merveilleusement bien que le mien, que vous avez eu de bonnes surprises et de beaux moments à partager, que vous avez profité des plaisirs simples de la vie et des bonheurs du quotidien. Et que vos projets, ceux qui vous font vraiment vibrer, sont toujours d’actualité.

Sur ce, je vous souhaite plein de belles choses et je vous donne rendez-vous le lundi 4 septembre pour une nouvelle année pleine de richesses, d’échanges, de rires, de joie et de succès au fil des mots.

Merci et à très vite,

« Fais de ta vie un rêve et de ton rêve une réalité », Antoine de Saint-Exupéry,

Caroline

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