L 2.1

Je pensais pouvoir me contenter de ta présence mais j'ai sous-estimé l'étendue de mes sentiments. Hier, nous avons dansé tous ensemble avec nos camarades mais je voulais n'être qu'avec toi. Les filles ont tenté de te retenir mais tu es tout de même parti. À ce moment là, je pensais pouvoir être impassible mais une frustration montait en moi, un poids grossissait dans ma poitrine et je pense que mes yeux étaient presque humides, ou du moins, brillants.

Cette soirée que je trouvais magique devint terne sans toi mais je ne pouvais manifester ce ressenti sachant que rien ne se passe entre nous. Je me fais des films et je souffre.

Cet amour me brûle mes ailes déjà amochées et je ne sais pas comment ne pas céder face à lui.

Je t'en veux sans t'en vouloir, j'aurais voulu que tu te retournes avant de partir, ne serait-ce qu'un regard, mais je crois que cela ne signifie qu'une chose : tu ne m'as jamais considérée ou regardée comme je te regarde. Je sais que quand une relation ne se fait pas « naturellement », au « feeling », il faut amorcer les choses mais je ne te ferais pas ce que je ne veux pas que l'on me fasse. Devenir ton amie pour te tromper plus tard avec d'autres intentions.

Je pense de plus en plus à abandonner mais plus j'envisage cela plus je pense à toi...je n'arrive pas à te laisser partir mais je dois supporter cette douleur lancinante dans ma poitrine, cette brûlure, cette folie pour toi, pour moi, pour nous. Pour ne pas te perdre même en tant qu'ami. Pourtant, je ne sais pas si je saurais le faire deux années durant.

Une dernière fois, je te le dis ou plutôt t'écris, ces mots pour tenter de me libérer : Je t'aime.