Chapitre 1

2 minutes de lecture

« Flora, pouvez vous me dire combien fait la racine carré de 157 fois la racine carré de 127 ? »

Je me réveille désorientée et mets quelques secondes avant de me rappeler où je suis, qui parle et qu'est-ce que je fais là. Mr Solis, mon professeur de maths, me regarde d'un air désespéré tout en attendant que je réponde à sa question que je n'ai malheureusement pas entendue. Je lui demande :

« Pouvez-vous répéter la question s’il vous plaît? Je ne l’ai pas entendue.

— Bien sûr que vous ne l’avez pas entendue. Parce que Madame se pense bien au dessus de ce que l’on fait, Madame pense pouvoir se passer de mes cours. Si vous êtes si intelligente que ça pourquoi ne pas faire le cours à ma place?

- Je suis vraiment désolée Monsieur.

- Encore heureux que vous êtes désolée. »

A ce moment-là, la sonnerie retentit me délivrant de mon supplice. Je me dépêchai de ranger mes affaires et sortit de la salle de cours.

Ma vie au lycée Henri Bergson était vraiment ennuyeuse et heureusement que j’avais mon ami Julian pour me soutenir. A vrai dire, Julian était mon seul ami car, dans ce lycée, tout le monde me prenait pour une geek perdue dans ses jeux vidéos qui n’aime parler à personne. Ce qui n’était pas le cas, c’e juste que personne n'a jamais vraiment pris la peine de venir me parler et d’apprendre à me connaître à part Julian que je connais depuis la maternelle. Je le rejoins devant le lycée et nous rentrâmes ensemble. Julian est un chic garçon, généreux et altruiste et surtout hyper canon avec des cheveux blonds bouclés et des yeux verts magnifiques et parfois je me demande ce qu’il fait encore avec moi. Bon d’accord, moi aussi j'étais pas mal avec mon physique d'athlète, des cheveux bruns ondulés et des yeux gris-vert-bleu. Mais ma réputation elle n’était pas “pas mal”.

Bref, j’en étais encore à me demander pourquoi il restait avec moi lorsque nous arrivâmes chez moi. Je dis au revoir à Julian et rentrai. Je sus que quelque chose n'allait pas lorsque je vis que la porte d'entrée était ouverte. Jamais ma mère n'aurait laissé la porte ouverte. J'entrais et ce que je vis me pétrifia.

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