Tu es parti
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Tu n’aboies plus, tu ne cours plus,
Le jardin est calme, tout est devenu flou.
Tes traces s’effacent sur le sol mouillé,
Mais dans mon cœur, rien n’a bougé.
Ta gamelle reste là, pleine d’absence,
Ton jouet dort, sans ta présence.
Et chaque bruit dans la maison,
Me rappelle encore ta chanson.
Je t’appelle parfois sans le vouloir,
Mon regard cherche dans le couloir…
Mais ce silence, si grand, si froid,
Me murmure que tu n’es plus là.
Pourtant je sens encore ta chaleur,
Quand je ferme les yeux, mon cœur pleure.
Tu étais plus qu’un chien, tu étais ma moitié,
Un bout de moi que la vie m’a volé.
Un jour, peut-être, ailleurs, plus loin,
Je te reverrai, joyeux, sans fin.
Mais en attendant, dans mes nuits,
Je chéris tout ce que tu as construit.
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