Départ et Rencontre(s) (1/2)

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Durant une période de trois semaines, Aymeric avait ralentit ses activités illégales. Certes, il était pris par les préparatifs de son futur voyage en terres elfiques et par la consultation des journaux locaux tel que ceux de La Licorne Noire, journal dont les rédacteurs avaient mauvaises réputations par la critique issue de la noblesse. En ces jours, il était triste. Oui triste de quitter ses appartements auxquels il était attaché et seul la lecture l’apaisait.

Au-dehors, les nuages s’amoncelaient dans le ciel de la capitale mais cela n’empêchait pas la population de sortir et de vaquer à leur occupation futile. L’humidité se faisait même sentir dans tout le palais impérial.

Aymeric alors était encore plus triste car il avait le sentiment que le temps se jouait de lui comme s’il n’était qu’un pion dans un vaste échiquier où le pouvoir en était le motif principal. Il n’arrivait pas à s’empêcher de penser à cette sensation désagréable qu’est la manipulation.

Deux jours avant le départ, aidé par des laquais sous les ordres de son majordome, il fit les derniers préparatifs pour le voyages. Il en avait les larmes aux yeux tellement que ça lui faisait de la peine de partir dans de contrées inconnues. Les laquais partirent, laissant seul, Aymeric qui pria Qturia afin qu’il la console et la soutienne.

La seule réponse à cette prière était le silence. Un silence tranchant comme un poignard qui nous transperce le coeur et qui fait naître une douleur atroce et théâtrale. Cette douleur incommensurable, fut ressentit par Aymeric : il venait de comprendre, ce qu’est la trahison à ce moment précis. Il compris aussi que les dieux n’étaient pas toujours présent au moment où on en avait le plus besoin de leur présence.

Déçut que la déesse de la luxure n’ai pas entendu ses prières, il laissa couler des larmes d’amertumes. Ses mêmes larmes par ailleurs étaient aussi un signe d’une détresse profonde et intense. Il les essuyèrent et refoula sa tristesse afin d’éviter tout soupçons d’amour interdit.

Il commença à déplacer les deux énormes malles de cuirs quand il sentit une douleur au niveau des doigts. Il émit un petit bruit de douleur qui ne passa pas inaperçu. En effet, Roy, le majordome comprit immédiatement qu’Aymeric avait les doigts irrités et ordonna par la suite aux deux laquais de prendre une malle chacun.

Le visage d’Aymeric était trempé non seulement par les efforts physiques que ça lui imposé de faire ses bagages et l’humidité n’y aidait en rien, les conditions des préparatifs.

Il descendit les marches de l’escalier à toute vitesse avant d’arriver en contrebas des marches et alla jusqu’à la porte principale du palais. Il alla tout seul dehors en attendant les laquais.

Le premier arriva seulement quelques instant après Aymeric et déposa dans une voiture hippique la malle dont il en avait la charge et repartit dans le palais. Le second valet manquait, lui, d’expériences ce qui se montra dans l’exécution des tâches qu’on lui demandait de faire. Ce dernier arriva juste à temps afin de déposer la dernière malle dans la voiture. Une autre arriva, c’était celle des passagers. Aymeric monta en premier et sa mère arriva quelques minutes plus tard.

C’est ainsi que commença le voyage d’Aymeric….

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