Jeune braise solitaire,

loin des flammes folles,

cherche souffle tendre,

celui qui ravive sans brûler,

qui éclaire l’ombre sans l’aveugler.

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Bruine esseulée,

eau sans sel,

cherche tempête douce,

ivre de vent et de liberté,

pour danser entre les gouttes.

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Celui qui scrute l’horizon,

à la recherche d’un demain

où les couleurs éclatent sans masque,

cherche compagnon d’arc-en-ciel,

pour dessiner un ciel infini.

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Plage délaissée,

sans coquille dure,

aux dunes apaisées,

cherche vague d’équinoxe,

pour mêler sel et cendres en promesses.

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Miroir fracturé,

mi-homme, mi-reflet,

cherche lune complice,

pour s’arrêter enfin

et ne plus tourner en silence.

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Homme aux doigts de paille,

cœur en chantier,

cherche main solide,

fermière de rêves,

pour tresser botte d’amour.

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Écorché vif,

sans armure ni masque,

cherche regard clair,

pour déposer le poids,

et marcher nu vers demain.

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Bouche silencieuse,

langue apprivoisée,

cherche baiser libre,

sans honte ni chaînes,

où l’exil devient refuge.

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Cœur en éclats,

cherche cœur entier,

qui sait écouter les failles,

et murmurer l’espoir,

dans le souffle partagé.

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Viens, âme errante,

dans ce jeu d’ombres et de lumière,

mêlons nos lumens,

et laissons l’étincelle

embraser le chemin.

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— La Voix Qui Écrit