Chapitre 1 Partie 5
-C'est la pause déjeuner, ajouta-t-elle en souriant. Tu n'imagines pas comme j'ai faim ! Je ne raterai ce moment pour rien au monde.
Dorothéa rangea ses affaires, prenant son sac avec elle en se levant. Les deux amies traversèrent l'université, pour rejoindre la zone extérieure à l'entrée. Stanislas les rejoignit lorsqu'elles furent dehors.
-Alors, comment ceux sont passés tes premiers cours ? demanda-t-il, un regard rieur.
-Plutôt bien, répondit-elle en passant une mèche derrière son oreille.
-Elle voulait surtout dire qu'elle avait constamment la tête dans les nuages, cette petite rêveuse ! ricana Apolonia, en lui mettant un coup d'épaule.
-Je m'en doutais, souria Stanislas.
Dorothéa se m'y à rougir, elle laissa ses mèches de cheveux tomber devant son visage pour cacher sa gêne.
-Oh ma belle, rétorqua-t-il. Ne te cache pas comme ça. Tu es toute mignonne ainsi.
Il passa sa main dans les cheveux de Dorothéa, laissant réapparaître le haut de son visage.
-ça serait véritablement dommage de camoufler ces belles rougeurs, chuchota-t-il.
Dorothéa recula, le regard du jeune homme la déstabilisa. Il paressait si profond comme si il pouvait lire en elle.
-Eh oh ! Jacob nous a réservé une place là-bas, annonça Apolonia en montrant du doigt un étudiant, faisant de grand signe vers nous.
On la suivit jusqu'à la table, nous installant tous en déposant nos repas.
-Salut, je m'appelle Jacob, se présenta-t-il en me tendant sa main.
-Enchantée, murmura-t-elle, en regardant son repas.
Stanislas écrivait dans un cachier, effaçant par moment en grimaçant. Jacob discutait avec Apolonia, sa voisine de classe rougissait en détournant le regard à chaque fois. Dorothéa, quant à elle, elle repensait au symbole qui trottait dans sa tête.
~Où est-ce que je pourrai trouver les réponses à mes questions ? Peut-être faudrait-il que j'interroge les anciens de la ville ?~
-En continuant à réfléchir ainsi, tu vas finir par faire griller ton cerveau, chuchota Stanislas au creux de mon oreille, laissant son souffle chaud s'écraser dans mon cou.
-Je ne vois pas de quoi tu parles... J'étais en train de rêvasser, déclara-t-elle en prenant une bouchée de son sandwich.
-Tu crois que je vais te croire ? ricana-t-il. Qu'est-ce qui te turlipine autant ?
-Un symbole, avoua-t-elle dans un souffle. Je ne sais pas se qu'il représente mais je le vois partout.
Dorothéa prit son carnet, le déposant sur la table en montrant à Stanislas, les nombreux dessins contenant ce "F".
-Il est partout... murmura-t-elle inquiète.
Le jeune homme était devenu livide et silencieux. Il observait dans le vide sans répondre à l'étudiante. Dorothéa commençait sérieusement à se dire, qu'il savait quelque chose.
-Stanislas ?
-Tiens toi éloigné de ce symbole et de tout se qu'il comporte. Jure moi de le faire, demanda-t-il soudainement.
-Pourquoi ? Que sais-tu ?
-Il est mauvais et si tu tentes d'en savoir plus, tu risques d'y perdre la vie, cracha-t-il en se relevant, avant de retourner à l'intérieur de l'université.
Dorothéa réfléchissait à sa phrase. Elle aurait voulu le retenir pour comprendre mais il paraissait en colère. Son regard s'était assombri, camouflant totalement sa pupille.
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