Chapitre un

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Je savais qu’elle m’avait menti, mais pour rien au monde, je lui en aurait voulu, elle est moi étions fait pour être ensemble et ce malgré nos petits secrets, mais je détestais ces querelles du quotidien, alors, cette fois-ci, je n’avais rien dit et je l’avais laissé faire sans sourciller.

Amélie Gracia était comme cela, je ne pouvais la changer et en tant que conjoint respectable, c'était mon devoir de l'aimer telle qu'elle, avec ses défauts et ses qualités. Mais en ce moment, je commençais à douter, mais pas d'elle, mais de moi-même. J'avais la quarantaine et cet âge maudit me faisait perdre pied à ma réalité.

Pourtant, j'avais tout, une maison, une voiture, de l'argent grâce à mon boulot d'informaticien, une femme à ravir, des amis, j'avais tout pour moi. Tout pour être heureux, mais ce que je voulais au plus profond de moi, c'était de bouger, changer d'air, de partir en solitaire, de rencontrer d'autres personnes que celles de mon entourage. En réalité, ce que je ne savais pas c'était que ma vie était en train de changer. Elle devait plus morne et j'en avais plein la tête, ma femme était là à faire des efforts pour que je reste à la maison, mais je ne pouvais pas faire semblant.
Un soir, après avoir passé une soirée en amoureux, je suis allée dehors m’aérer l'esprit, je vis une étoile filante, filer longuement avant de terminer sa chute dans le néant. Ce fut pour moi le déclic, je voulais tout quitter, c'était là mon vœu. De retour à la maison, Amélie me demandait où j'étais parti. Pour seule réponse, je me rappelle, fut que j'avais cru entendre un rôdeur. J'avais menti et c'était la première fois.
Mon jardin secret avait tout juste commencé et des non-dit allaient s'enchainer jusqu'à la rupture. Mais avant cela, je voulais vous racconter que j'avais trouvé un ouvrage à la brocante, dont l'intitulé s'appelait les âmes sœurs et leurs liens rouges. Cela m'avait tiqué, je l'avais acheté à une vieille dame dont les traits de visage m'avaient paru si profond que j'avais pensé, je ne voudrais jamais être aussi vieux, cela m'avait marqué. Elle m'avait souri et j'avais payé ce livre cinq euros. Je me rappelle que je lui avais fait cadeau de trois euros. Ma femme ce jour là avait acheté un grill pain pour dix euros. Elle était devenue de plus gentil, câline et chaleureuse voir même rigolote par moment, je devais être comblé, je ne pouvais que l'être, fidèle et heureux, mais en rien je ne l'étais, je pensais de plus en plus à des femmes, même a plusieurs femmes, le genre absurde, car j'ai pleinement satisfait à ce sujet.
Je ne savais pas ce qu'il m'arrivait. Puis après passé trois nuit, je me suis mis à feuilleter ce fameux livre. Et il y avait comme un questionnaire à remplir, déjà pré-rempli, sûrement par l'ancien propriétaire, curieux, je l'avais fait avec un crayon à papier. Et le résultat était à la fin du livre. Quand au bout d'une demi heure passa à remplir mes cases, le verdict tomba, j'étais affecté par un lien rouge…

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