Humeur

Moins d'une minute de lecture

Quand l'automne te prend dans le flot encrier des larmes mélancoliques

Quand ton corps défendant du ciel étoilé devient alcoolique

Tu sais que Saturne t'habite tout entier

Alors dans ses bras tu te laisses trembler

Tu vas chercher l'étreinte forestière

Et la brume des matins perdus dans le noir

Tu cherches une consolation matin et soir

Jamais apaisé pourtant tu t'y rends, tu t'y perds

Tu n'oublies plus qu'on meurt seul, tout te tourmente

Il faudrait que personne ne bouge, que personne ne mente

Nuits dans le puits des cauchemars

Journées à la lassitude éprouvante

Comme chacun vit, chacun part

De toute façon tu es toujours celui qui se plante

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