Varier les varices
L’avarice. On est d’accord que ça n’a rien à voir avec la varice disgracieuse sur une jambe même bien galbée. L’avare de Molière, on l’a tous étudié en cours et qu’en avons-nous retenu ? Personnellement rien. Molière n’était pas ma came à l’époque et encore moins le théâtre du temps passé. Mais l’avarice doit avoir de sacrés côtés sympas tel Oncle Picsou nageant dans ses pièces d’or nichées dans un coffre-fort géant. Personnellement je préfère jouer les naïades dans l’océan sans que ce bal en eaux bleues turquoises ou troubles ne me coûtent un seul centime. Est-on avare quand nos seuls loisirs sont ceux qui ne coûtent rien à composer avec la nature. Tremper dans l’eau. Observer les sommets enneigés. Écouter les feuilles bruisser dans la forêt domainiale comme tropicale. Entendre le chant des oiseaux gazouiller. La nature nous permet l’avarice sans l’abîmer sans en abuser de cette beauté changeante parfois quotidiennement. Cette avarice que si vous ne voyagez qu’à pieds voire bouger peu. Citadins comme banlieusards comme campagnards, la nature nous entoure alors si vous voulez tester un pan de votre avarice ouvrez vos sens et respirez fort le goût des vagues, mangez la couleur du vent, écoutez la lumière des animaux, touchez le jaune des nuages, regardez le chant des Hommes.
Aucune richesse de pièces ni de billets mais une richesse intérieure à qui sait voir le monde qui l’entoure.
jFA
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