Celle que je n'oublie pas
Même dans le tumulte, ton rire me revient,
Il traverse les jours, léger comme rien.
Ta voix est une barque dans mes souvenirs,
Portant mes silences, mes doutes, mes soupirs.
Au milieu du monde, tu étais ce regard,
Qui ne jugeait jamais, même quand tout part.
Tu parlais peu, mais ton cœur écoutait,
Et dans ta lumière, mon ombre s’effaçait.
Égaré parfois dans des pensées trop denses,
Je trouve en toi cette rare évidence.
Tu n’étais pas un feu, mais une braise fidèle,
Qui chauffe sans bruit, qui veille sans querelle.
Viens-tu parfois sentir, au bord de mes mots,
Cette place laissée vide, ce halo ?
Tu n’as jamais su combien tu comptais,
Mais les étoiles savent ce que je tais.
Au fil des instants, ton nom reste discret,
Comme une clé cachée dans un vieux secret.
Mais moi, je sais — et le vent aussi —
Que ton absence murmure : "Tu es ici."
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