Scène III
Scène III
Lirine rentre chez elle, elle est seule avec son enfant de neuf ans.
Bastien : Tu finis tôt ?
Lirine : Tu es tout beau.
Bastien : Que caches-tu derrière ton dos ?
Lirine : Rien.
Frite : C’est pas bien de mentir. Je me nomme Paul.
Bastien : Un paquet de frites ? On peut manger, j’ai faim.
Frite : Oh non ça en rêve, pour nous pas de fin. Lirine défends-nous enfin !
Lirine : Tu ne peux pas manger ces frites car … Elles sont industrielles.
Paul : Industrielles ? Mets moi au congélateur, nous ne voulons pas crever.
Lirine : Tu y touches pas Bastien compris mon petit ?
Bastien : Pourquoi ? Tu n’es pas ma mère, tu apportes des frites pour pas les manger. Tu es connes !
Lirine : Elle gifle son fils Va à ta chambre !
Bastien : Je dois travailler sur ça … Je tremble.
Grand-père Henri arriva en surprise.
Henri : Oh ma fille Lirine si jolie ! Si douce ; si magique !
Lirine : Arrête de me serrer, j’ai eu une journée pénible.
Henri : Tu n’es pas contente de me voir ?
Frites : Fuyons avec espoir avant qu’ils nous mangent avec désir et bon vouloirs !
Les frites prirent la fuite en troupeau, Henri les vit et fut étonné.
Henri : C’est quoi ça ?
Lirine : Elle trembla et perdit ses moyens, brisant un verre de vin.
Henri : Pas malin ; nettoie ça ce serait bien hein ?
Lirine : Je m’excuse papa, c’est une longue histoire dont tu n’y croirais pas ...
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