Chapitre 8

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PDV TYLER

Les rayons du soleil qui tombaient dans la chambre à cause des rideaux mal fermés eurent raison du sommeil de Tyler. Il ouvrit un œil, le referma immédiatement et se tourna de l'autre côté pour ne plus avoir la lumière du jour devant lui. Mais le mal était fait, les réminiscences de son rêve s'éparpillaient déjà en une multitude de papillons. Eh quel rêve ! Il était en compagnie d'un charmant jeune homme au regard émeraude, tout en muscles et en tatouages. Mais il en fallait plus pour le décourager. Il avait fini par dompter l'animal sauvage qui l'avait laissé le monter.

Tyler souleva le drap, jeta un coup d'œil en dessous avant de le rabattre brutalement. D'après ce qu'il pouvait voir, son deuxième cerveau se souvenait parfaitement de son rêve lui aussi, et était prêt à tenter l'expérience pour de vrai, cette fois-ci. Ce qui ne risquait pas d'arriver.

Il ne doutait pas qu'Ace allait finir par hanter son sommeil, comment pouvait-il en être autrement ? Il était d'une beauté virile, de ces personnes qu'on ne trouve que dans les films ou dans les publicités pour parfums. Dès qu'il l'avait vu devant la bibliothèque, dans son t-shirt noir qui dessinait délicieusement bien ses pectoraux et son jean qui faisait ressortir ses fesses, il sut que son désir avait trouvé son bourreau. Mais c'était son regard qui l'avait fait chavirer : jamais Tyler n'avait vu des yeux d'un vert aussi profond.

Malheureusement pour lui, il était tombé sur un parfait connard. C'était bien sa veine ; il attirait toujours les hommes les plus acariâtres. Lui, qui rêvait du prince charmant, c’était peine perdue. Il fallait bien qu'il y ait un revers de médaille. Il était tout bonnement imbuvable. Tyler n'avait jamais connu une personne aussi grincheuse et têtue. Il ne parlait pas de lui, ne voulait pas apprendre à connaître les autres et ne pensait qu'à étudier. Et pourtant, le blond ne pouvait s'empêcher de trouver ça, attirant. Ace avait piqué sa curiosité. Il voyait en lui un défi à relever : celui de percer le mystère qui l'entourait et d'en apprendre plus sur lui. Et non parce que l’Espagnol était à tomber par terre !

Il avait entraperçu les tatouages qu'il arborait, la dague sur son bras ou le serpent protégeant un organe, qu'il trouvait absolument magnifique. Il se rappela de petits détails tels que sa façon de tourner sa bague autour de son doigt quand il réfléchissait ou la veine de son cou qui pulsait quand il s'amusait à l'agacer. Tyler sourit malgré lui ; le regard fuyant de son camarade quand il lui avait serré la main ou lorsqu'ils étaient au bar ne lui avait pas échappé. Mais il se morigéna aussitôt : il ne fallait pas qu'il se berce d'illusions.

La scène de jeudi soir, suite au commentaire de la pauvre Maria, avait été épouvantable. Elle s'était excusée mille fois quand Ace fut parti après son esclandre. Plus Tyler y repensait, plus il se disait qu'Ace s'était comporté comme un connard. Il lui avait balancé des mots durs qui l'avaient blessé. D'ordinaire, il se moquait de ce que les autres pensaient de lui. Sa sexualité en avait dérangé plus d'un dans le milieu aisé qu'il fréquentait mais il ne s'en occupait pas. Ses parents, eux, n'en avaient que faire, se préoccupant bien plus de leur travail que de leur fils. Tant qu'il était heureux ainsi, cela leur convenait. Mais l'attitude d'Ace l'avait attristé.

Tyler se leva, préférant arrêter de ressasser ces pensées. D'autant plus que s'il continuait ainsi, il risquait de divaguer encore et jamais son érection matinale n'allait se calmer.

Il rejoignit la salle de bains pour prendre sa douche tout en chantant les paroles des musiques que son téléphone diffusait. Il imagina Ace faire la même chose mais réprima un éclat de rire : l'Espagnol n'était pas du genre à chanter sous la douche. Il se représenta le jeune homme nu, le corps entouré de vapeur d'eau, sa peau mate sublimée par l'eau qui ruisselait sur son torse musclé, ses cheveux bruns qui lui tombaient devant les yeux.

« Arrête ça, c'est complètement débile », songea-t-il en agrippant son sexe réveillé pour se forcer à faire redescendre la tension. Mais il avait beaucoup de mal à s'empêcher de le faire. Ace était le péché capital.

Sorti de la douche, Tyler enfila un vieux short et un débardeur blanc. On était samedi et il comptait bien profiter de son week-end pour ne rien faire. Il coiffa succinctement ses cheveux de la main avant de décider de les laisser faire ce que bon leur semblait.

Il descendit les escaliers en colimaçon et se rendit à la cuisine. Tout en se servant une tasse de chocolat chaud, il connecta son portable aux enceintes du salon. Aussitôt, un morceau de rap US retentit.

Ses parents étaient rarement présents, lui laissant pendant des jours la maison. Il en profitait donc pour faire ce qu'il voulait. Il avait fini par considérer que la maison lui appartenait bien plus qu'à ses géniteurs, car il devait s'occuper de quasiment tout. Le fait de vivre chez ses parents ne le dérangeait pas. C'était même eux qui lui avaient dit qu'il pouvait rester ici pendant ses études. Que deviendrait cette immense bâtisse si personne ne se chargeait d'apporter un brin de vie entre ces murs impersonnels ?

Il passa la matinée avachi sur le canapé, à lorgner la série qu'il avait lancée sur la télévision. Tyler avait l'habitude de vivre seul. Il avait regretté d'être fils unique pendant son enfance, n'ayant pas de petit frère pour jouer aux jeux vidéo avec lui ou discuter des derniers potins avec une sœur. Mais il avait fini par s'y faire en grandissant, bien que la solitude ne le quittât jamais vraiment. Alors, quand elle devenait trop forte, il organisait de grandes soirées ou invitait des amis à venir passer l'après-midi. Ce fut ce qu'il décida de faire aujourd'hui. Ses parents ne rentreraient pas du week-end ; sa mère était en déplacement et son père enchaînait les gardes à l'hôpital.

Après le déjeuner, il téléphona à ses deux meilleurs amis, Morgan et Damon. Ils formaient ainsi le parfait trio de fils à papa mais Tyler s'en moquait. Il connaissait Morgan depuis qu'il était enfant et avait grandi avec lui. Une heure plus tard, on sonna à l'interphone.

— C'est nous, mec, retentit la voix déformée de Morgan.

— Je vous ouvre.

Damon vint lui serrer la main lorsqu'il arriva à la hauteur de son ami. Ses cheveux roux tombaient devant ses yeux et ses éphélides qui parsemaient son visage ressortaient avec le beau temps qu'il faisait. Tyler compris une nouvelle fois ce qui l'avait attiré chez lui.

Les deux hommes s'étaient rencontrés deux asn auparavant dans un bar gay. Tout s'était enchaîné et ils avaient très vite partagé les plaisirs de la chair. Une amitié – avec certains avantages, était née.

— Alors, on s'ennuie sans nous ? se moqua Morgan en passant un bras autour de Tyler.

Tyler ne répondit rien mais sourit. Il alla chercher trois bières dans le frigo et les trois compères s'installèrent sur le canapé.

La conversation ne tarda pas à dériver sur la faculté et le projet que Morgan et lui devaient faire.

— Putain, j'avais complètement zappé qu'on devait voir les profs mardi !

— Vous avez avancé ? demanda Damon.

Ce dernier était en école de commerce mais cela ne l'empêchait pas de s'informer sur les études de ses amis.

Morgan sourit :

— Pas vraiment, mais vous avez vu la fille qui est avec moi ? Je peux pas me concentrer avec une bombe à mes côtés, les gars ! Et je suis sûr que je lui plais aussi.

Il se redressa et bomba le torse.

— Je suppose que tu vas te la taper ? ricana Tyler.

— Évidemment ! Une beauté pareil, ça se refuse pas. Elle a des fesses... Mais bon, vous comprenez rien aux meufs, vous préférez les bons gros matos aux doux charmes de la fleur féminine.

Morgan mima une fellation.

— Je te signale que j'aime aussi les femmes, s'insurgea faussement Tyler.

— Elle remonte à quand la dernière que tu t'es tapée ?

Il compta lentement sur ses doigts.

— Un mois... deux, peut-être trois, ou un an... Mais ça ne veut rien dire, termina-t-il devant l'hilarité de ses amis.

— Abby, la fille avec qui je bosse... Oui, je me rappelle de son prénom ! s'interrompit Morgan devant des rires.

Il était un vrai tombeur et il enchaînait les conquêtes sans lendemain, mais il n'avait aucune mémoire des prénoms.

— Je disais donc, reprit Morgan une fois ses amis calmés, Abby ( des petits rires fusèrent), m'a parlé du gars avec qui tu es, Tyler. C'est un ami à elle. Je le trouve pas vraiment sympathique. Je crois qu'il s'appelle Alec...

— Ace, rectifia Tyler, un sourire aux lèvres.

— C'est ça ! Comment tu le trouves ?

Tyler fit la moue.

— C'est vrai qu'il est assez froid et pas très bavard mais il est travailleur, alors...

— Tyler, marmonna Morgan, je ne te parle pas de ça mais de comment tu le trouves physiquement.

Damon secoua la tête pour se moquer du blond.

— Oui, bon, il est pas mal....

— Pas mal ? Si je n'étais pas sûr à cent pour cent d'être hétéro, je me poserais moi-même des questions en le regardant ! Tu nous as habitués à être plus direct avec des conquêts potentielles...

— De toute façon, il est hétéro alors la question est réglée, trancha Tyler, espérant tuer dans l'œuf la conversation.

Il désigna discrètement du menton Damon, occupé à pianoter sur son téléphone. Morgan comprit aussitôt et fit une moue d'excuse. Il savait que Damon et Tyler couchaient régulièrement ensemble, bien qu'ils n'étaient pas exclusifs. Mais les sentiments du roux envers son amant étaient ambigus et il lui était arrivé d'être jaloux.

— Ah, mauvaise pioche alors, reprit Morgan. Tu as trouvé ton sujet ?

— Oui, on va partir sur les agressions sexuelles et la place de la victime. On attend d'avoir la validation de notre prof pour continuer..

Morgan grimaça :

— Il faudrait que je m'y mette sérieusement. Si Abby est amie avec Ace, elle doit être toute autant travailleuse.

— Et ça sera un bon moyen de se faire bien voir, ajouta Damon.

Il fit un clin d'œil à son ami.

— T'es pas bête, toi ! s'écria Morgan.

Les trois amis éclatèrent de rire. Bien qu'ils parlaient de leurs devoirs, ce nétait pas pour autant qu'ils allaient s'empresser de travailler : ils passèrent l'après-midi à jouer à la console, à tour de rôle, alternant parties de foot et jeux de tir à la première personne.

Jusqu'au moment où Damon annonça qu'il devait rentrer chez lui. Jouer à deux était moins amusant et Morgan en profita pour poser à Tyler la question qui lui brûlait les lèvres :

— Tu peux m'expliquer ce qu'il se passe avec le mec, Ace machin chose ?

— Putain Morgan, t'arrêtes pas, on est encerclés par des gars !

Morgan reprit la manette en main.

— Fais gaffe à droite ! cria Tyler.

— C'est bon, il est mort.

— Merde, il y en a derrière nous ! Fait chier, ils m'ont eu, ajouta-t-il rageusement.

Morgan ne tarda pas à succomber aux tirs incessants des équipes adverses qui les avaient pris en tenaille. Il mourut en véritable martyr, essayant vainement de combattre les ennemis en supériorité numérique.

— Bon, comme ça, on va pouvoir parler sérieusement.

Il éteignit la télévision.

— C'est quoi l'histoire avec Ace ?

Tyler détourna les yeux. Morgan n'était pas dupe. Il sourit de toutes ses dents :

— Je le savais ! Tu as la même tête que quand tu es tombé amoureux de Johnny au lycée.

— N'exagère pas, rétorqua le blond. Et je t'ai dit qu'il était hétéro.

— Parce que Johnny n'était pas censé l'être aussi ? contra Morgan. Et pourtant, il ne demandait pas son reste pour avaler ta bite. C'est pas la première fois que tu fais changer de bord un mec.

Tyler n'eut pas le courage de lui expliquer que c'était impossible de « faire changer de bord » quelqu'un. On était gay ou on ne l'était pas, on ne le devenait pas. Il était vrai que Johnny lui avait assuré qu'il était hétéro lorsqu'ils s'étaient rencontrés, mais son comportement avait toujours été ambigu. Au final, ils avaient été en couple pendant plus d'un an avant que ce dernier ne le quitte.

Morgan se trémoussa sur le canapé, comprenant que son ami avec le béguin.

— Je pense vraiment que c'est mort avec lui, souffla Tyler, et de toute façon, c'est un connard fini.

Devant l'air intrigué de Morgan, il lui raconta ce qu'il s'était passé au bar.

— Tu vas me dire que tu comptes abandonner ? Je te pensais plus téméraire. Peut-être que ça peut encore changer, tout n'est pas perdu, il suffit juste que...

— Morgan, tu t'enflammes, le coupa Tyler. Et puis d'abord, pourquoi tu veux à tout prix que je te tente avec Ace ? À croire que tu veux que je te le présente.

— Parce que c'est mal de vouloir que son meilleur ami rencontre quelqu'un de bien et tombe amoureux ?

— Quelqu'un de bien, répéta Tyler en grimaçant.

Pour le coup, il lui semblait que la situation était peine perdue. C'était peu probable qu'Ace découvre sa potentielle bisexualité du jour au lendemain. On ne changeait pas d'orientation sexuelle comme de chemise. Ace n'était pas ce genre de personnes.

— Tu sais quoi, je n'ai plus envie de penser à tout ça. Ça te dit de sortir en boîte ce soir ?

Morgan s'humecta les lèvres tandis qu'un sourire naquit sur son visage.

— Tu sais très bien que je ne refuserai jamais une telle proposition.

Quelques heures plus tard, les compères étaient attablés au bar de leur boîte de nuit préférée, un verre de vodka à la main. Ils fréquentaient la Jouvay depuis qu'ils étaient en âge d'entrer dans une discothèque. Ils connaissaient plutôt bien le patron, James ; peut-être était-ce dû aux soirées privées qu'ils organisaient de temps et autres bénéfices que cela procurerait à l'établissement.

Tout en sirotant leur verre, les deux amis parcouraient la piste du regard, avec l'envie de ne pas repartir seuls.

Morgan ne tarda pas à jeter son dévolu sur une belle blonde qui se déhanchait en rythme.

— Je vais tenter ma chance, cria-t-il à l'oreille de Tyler. Ne m'attends pas pour rentrer.

Il lui fit un clin d'œil et le blond tapota son épaule. Il n'avait de toute façon pas prévu de rentrer avec lui. Lui aussi, voulait profiter de sa soirée.

Morgan posa son verre d'un geste déterminé et rejoignit la jeune femme. Tyler regarda son ami user de tous ses charmes en souriant. Il parla à la fille qui sourit en retour. Il dansait avec elle sans cesser de lui parler et, Tyler n'en doutait pas, lui disait des mots doux.

Il secoua la tête. Morgan savait y faire avec les femmes. Un véritable félin jouant avec sa proie.

Peut-être était-ce ce jeu qui commençait à le lasser ; obliger de séduire, de faire la cour pour partager une nuit avec une femme. Il préférait aller au plus rapide, et c'était plus simple avec les hommes. Une différence parmi tant d'autres : en vérité, la frontière n'était pas aussi nette que ça entre les hommes et les femmes.

Il finissait son verre lorsqu'un homme prit place à côté de lui. Il ne se gêna pas pour le reluquer : brun, fine barbe encadrant une large mâchoire. Son t-shirt laissait entrevoir des biceps confortables. Il paraissait plus vieux que lui, l'était sans doute, mais cela ne dérangeait pas Tyler outre mesure.

— Bonsoir, commença l'homme.

Il avait une voix grave, charmante. Tyler n'aurait pas cru qu'il allait engager la conversation.

— Pardonnez-moi si je me trompe, mais votre regard laisse penser que je vous plais.

Et poli en plus de ça. Tyler sut qu'il avait trouvé son partenaire du soir.

— C'est exact. Dois-je en conclure que c'est réciproque ?

L'homme hocha la tête. Son sourire dévoila ses dents blanches.

— Eh bien si ça vous convient, autant ne pas y aller par quatre chemins.

Tyler éclata de rire devant sa franchise. Décidément, il n'avait jamais connu quelque chose d'aussi rapide. Il n'avait rien à perdre, bien au contraire.

— Puis-je connaître tout de même votre prénom ?

— Bien sûr. Mark.

— Enchanté. Moi c'est Tyler.

Il serra la large main qu'on lui présentait. Dans quelques minutes, elle tiendra une autre partie de son corps. Le blond se leva sans se retourner. Il savait qu'il était suivi.

XXX

Mark gémit de plaisir quand Tyler le pénétra. Il releva la tête, serra les draps entre ses doigts et tenta d'étouffer un cri qui se transforma en gémissement. Tyler passa une main sur le torse poilu de son amant tandis qu'il s’insinuait en lui. Il se pencha pour l'embrasser sauvagement et Mark lui mordit la lèvre.

Les préliminaires avaient vite étaient expédiés, les deux hommes avaient déjà atteint l'excitation avec des caresses qu'ils avaient échangées dans la voiture. Arrivés chez lui, Tyler l'avait guidé jusque dans sa chambre et les vêtements avaient volé en quelques secondes.

Lorsqu'il vit Mark faire un geste vers son membre dur, il chassa sa main et commença à faire des longs va-et-vient pour le satisfaire. Mark soupira et ferma les yeux, ondulant le bassin en rythme des assauts répétés de son amant.

— Putain que c'est bon, grogna Tyler entre ses dents.

À chaque mouvement, il sentait les chairs qui l'entouraient s'écarter pour mieux se resserrer autour de son sexe.

— Plus fort, gémit Mark.

Il se tortilla pour accueillir la virilité du blond. Il enfonça ses ongles dans les épaules de Tyler, qui saisit fermement ses hanches pour le maintenir en place et le pilonner brutalement, ses testicules claquant contre ses fesses.

— Oh putain oui, comme ça...

Tyler ne cessa de jouer avec le sexe de son amant, qui n'arrivait plus à taire ses cris. Soudain, Mark se cambra sous lui, et attira Tyler à lui.

— Vas-y, je t'en supplie !

Il redoubla d'efforts pour le satisfaire. Quelques secondes plus tard, Mark se vida dans la main du blondinet, le corps parcourut de soubresauts et le visage en feu.

La vision de la semence qui coulait entre ses doigts et les halètements de son amant eurent très vite raison de Tyler. Se sentant venir, il s'empressa de se retirer. Il enleva le préservatif et se finit en fermant les yeux. Un visage surgit à travers ses paupières. Il jouit immédiatement sur le torse de son coup d'un soir dans un grognement silencieux, et laissa les ondes de l'orgasme le parcourir.

Si Ace venait même le hanter pendant qu'il baisait, un gros problème venait d'apparaître.

Tyler comprit qu'il était foutu.

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