Ô belle dame de fer

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Giordano a réservé un bus qui nous attend juste en bas de l'hôtel, il compte sur la fin de matinée pour nous offrir le loisir de visiter la grande dame de fer juste avant le restaurant cinq étoiles de ce midi. Lorsque je monte les marches du bus, Valentin se charge de s'assurer que tous les employés soient bien présents, il nous compte un par un ce qui me rappelle les sorties scolaires.

A mon passage, sa main m'effleure le derrière des omoplates, une décharge électrique délicieuse sillonne ma colonne vertébrale. Troublée, je regagne mon siège juste à côté de Rébecca. D'ordinaire c'est moi la tentatrice mais avec Valentin j'ai presque l'impression que les rôles se sont inversés. Il sait qu'il a un haut pouvoir de séduction et se plaît dans notre petit jeu depuis la première soirée où nous nous sommes rencontrés. Il sait très bien que je pourrai avoir envie de lui en un claquement de doigts. J'écoute Becka que d'une oreille, je songe à mon plan d'action, aux regards endiablés que je vais devoir lancer en toute discrétion à mon boss, mais assez visibles pour qu'il remarque ma drague.

Au bout d'une vingtaine de minutes nous sommes arrivés à la Tour Eiffel, à notre descente du bus, Valentin nous remet à chacun notre billet qu'il a commandé en amont. Sciemment je laisse courir mes doigts sur sa main pour récupérer ce qu'il me tend, mon plus beau sourire est de sortie. Dans ses yeux je perçois toujours la même étincelle, le même désir.

Nous montons les marches de la Tour Eiffel, j'en profite pour faire de beaux clichés car je sais que je n'aurai pas forcément l'occasion de le refaire. Je pense pour l'instant de bien me fondre dans le décor de l'entreprise de Valentin, tout se passe bien et je me sens même heureuse d'être ici.

  • La vue est quand même époustouflante, déclare Valentin en me fixant dans les yeux. C'est une très belle dame que j'ai sous les yeux.

  • Euh oui je suis bien d'accord avec vous, c'est grandiose ! Et le panorama sur Paris à en couper le souffle !

J'ajoute mon sourire de tentatrice, mon coeur rate plusieurs battements lorsqu'il me le rend. Dans sa remarque, je sais très bien qu'il faisait allusion à moi même, je trouve cela très flatteur et je ne peux m'en cacher, cela me plait. Cette tension érotique m'excite au plus haut point, je suis déjà très humide. J'en profite que les autres employés aient tourné les talons pour me rapprocher de la rembarde protégée d'un grillage pour éviter les tentatives de suicide. Mes lèvres effleurent l'oreille de Valentin pour chuchoter :

  • Et tu sublimes ce décor parisien à merveille.

Ma langue s'enroule goûlument autour de son lobe, j'entends sa respiration se faire légèrement plus sonore puis je tourne les talons le laissant pantois.

  • Mais qu'est-ce que tu foutais ? me demande Becka. Je commençais à m'inquiéter que tu te sois perdue !

  • Euh j'immortalisais cet instant avec... Mon appareil photos, répondis-je. Je suis là, je ne te lâche plus !

Nous nous mettons à rire, Rébecca me prend par le cou pour m'entraîner vers les escaliers pour accéder au niveau du dessus où l'on prend plusieurs selfies toutes les deux. Je suis ravie de l'avoir rencontrée, elle est pétillante, drôle et mon aînée de trois ans.

Je cherche des yeux notre boss qui reporte son regard sur notre duo, machinalement je me lèche la lèvre inférieure en ne le quittant pas des yeux, je joue avec ma mèche de cheveux en adoptant une attitude sensuelle.

  • Greta, tu joues à quoi ? s'étonne ma collègue. C'est moi ou tu dragues ouvertement notre boss ?

  • Hum ça se pourrait, dis-je d'un air rêveuse. Je sais que je ne le laisse pas indifférent alors je prends un malin plaisir à le séduire.

  • Mais tu sais que le mec c'est un chaud lapin ? m'avertit-elle. Il va vouloir te glisser dans son lit ! Toutes les filles en ont envie d'ailleurs, j'en connais un paquet dans la boîte qui ne s'en sont pas privées ! (Elle m'énumère les noms des collègues, nous éclatons de rire).

  • J'ai cru m'en rendre compte lors de la soirée de gala de la dernière fois. Ne me dis pas que tu n'en as jamais rêvé toi aussi ?! Hihi, je fais partie de ces collègues alors.

  • Mais non tu as couché avec lui ? crie Rébecca surprise.

  • Je n'allais pas rater une occasion pareille ! Puis tu vois à sa façon de me regarder, il s'en rappelle très bien ! Ne me dis pas qu'il ne te fait pas d'effet ?

  • Oh et... Il sait se servir de sa bite ? glousse Rébecca. Bien sûr que si, je fantasme sur lui mais je ne veux pas être un trophé sur sa liste de baise...

  • Il excelle même, lui confie je. Oh il ne faut pas voir les choses de cette façon, vois ça pour ton propre intérêt, ton plaisir. Tout bons moments sont à prendre.

  • Je n'arrive pas à croire que tu as testé ! rit elle. Je vois et il t'a fait jouir ? Elle est grosse sa queue ?

Alors là Becka me surprend et je l'admire encore plus. Elle doit être toute aussi coquine et assoiffée de sexe que moi.

  • C'est notre petit secret, ohhhh ouiiiiii, gémis-je. Un dieu du sexe, il a joué la frustration et lorsqu'il m'a prise chez lui c'était divin, j'ai eu un orgasme très puissant, j'étais toute retournée ! Hé ben franchement ma coquine, le calibre est assez généreux !

  • Oh ne t'inquiètes pas je ne le révélerai pas, tu es la personne la plus adorable à qui je parle, affirme t-elle. Tu me mets l'eau à la bouche, Greta ça devait être terriblement bon ! Punaise j'adore les grosses et longues bites.

  • Oh ça me touche Becka, toi aussi tu es si gentille, si belle je suis contente d'avoir croisée ton chemin parce qu'Anton... C'est Anton quoi.

  • Oh mais oui, niveau sexe ça ne doit pas être follichon de son côté, explose t-elle de rire.

Nos poursuivons les potins entre filles, le temps file sous le manteau de la Seine, il est déjà douze heures lorsque Valentin fait le rassemblement pour redescendre au pied de la tour. Je juge la visite bien trop courte, je ressens même de la frustration. Je n'ai pas pu tout prendre en photo ni même de profiter de tout le paysage puisque nous avons sauté quelques points de vue, après nous ne sommes pas là pour faire du tourisme.

Nous reprenons le bus, je grimpe les marches, passe devant Valentin. Mon collègue de devant n'avance pas, je suis en équilibre sur la marche du bus. Pour me sentir plus stable, je recule d'une marche, mes fesses rencontrent le pantalon de mon boss. Pétrifiée, je m'immobilise calée contre le sexe de Valentin qui commence à gonfler sous son pantalon, qu'est-ce que j'aime l'emprise que j'exerce contre lui. Valentin ne bouge pas lui aussi, je me sens très excitée, aussi chaude que la braise alors en veillant à ne pas me faire remarquer par les autres j'entame une danse très peu visible avec mes fesses bombées contre la queue de mon boss qui malgré la barrière de tissu s'imisce entre mes fesses.

Ma vulve est trempée, je suis loin d'être sans réaction et pour preuve mon clitoris picote de plus en plus. Je me retiens de l'effleurer mais les envies sont bien montées. Penaude d'excitation je rejoins mon siège aux côtés de ma collègue. Jusqu'au restaurant, je ferme les yeux calée contre la vitre.

Valentin m'a débarrassée de mes vêtements, ses mains prennent mes seins pendant qu'il me bouffe la chatte. Sa langue s'affole sur mon clitoris, mes cuisses sont bien remontées et ouvertes et je retiens mes gémissements pour ne pas alerter tout le bus.

C'est déçue que le trajet ne soit que de courte durée, je n'ai pas pu aller au bout de mes rêveries.

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