Opération Reconquête

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POINT DE VUE DE JEAN, Membre de l’unité Charlie, proche du quartier général,

— Dupé comme des bleus ! Non, mais franchement ! criait notre chef d’unité.

— Ce n’est pas le vraie problème. Le vrai problème est que le quartier générale est au main de l’ennemie. rétorqua Aldo membre de l’unité du Clair de Lune

— L’appartement où nous nous trouvons, est situé a quelque rue du quartier générale, on devrait pouvoir menez un assaut frontal. Proposa le chef de l’unité Bravo

— Un simple assaut frontal ne suffira pas, surtout si ils ont des otages, ils nous faut infiltrer le QG, on a pas le choix. Continua Aldo

— Quelle merde ! Grogna notre chef

True Human nous avait tendu un piège, ils ont attendu patiemment qu’une unité de patrouille sois assez éloigner pour l’attaquer puis sont rester sur place nous attirant dans une embuscade.

Le combat n’était pas particulièrement difficile, mais il était éprouvant, eu dorénavant on en connaissait la raison.

Leurs objectif n’avait jamais été de nous éliminer au niveau de l’embuscade, mais de nous retenir là-bas assez longtemps, le temps qu’ils prennent le contrôle du quartier générale.

Plusieurs hélicoptères survolaient la zone, tirant au moindre mouvement.

Alors que j’étais assis sur une chaise dans un coin de la pièce entendant vaguement les propositions lorsque leur voix montait assez haut, Léna venait s’asseoir a coté de moi, frottant de mon épaule de sa main.

— Ça va ? Chuchotait-elle

— Ça peut aller…

Laissant planer un silence entre nous fixant le sol en bois fissuré.

— On a vraiment merdé là…

Passant son bras derrière mon dos jusqu’à mon épaule droite, elle pausa sa tête sur celle de gauche.

— On a juste suivie les ordres, c’est Eric qui a décider de nous envoyer en mission punitive.

— Oui mais on aurait put l’en dissuader !

— Honnêtement, penses-tu qu’il aurait écouté ?

Non, il était plutôt du genre a tout savoir mieux que tout le monde et a critiquer toute idée allant à l’encontre des siennes.

Mais là…

— On va s’en occuper ! S’écria une voix plus aigu que les précédentes mais aussi beaucoup plus forte

Relevant la tête manquant de me cogner contre celle de Léna je pouvais l’apercevoir.

Nous avions échoué.

Si la fondatrice de la Lune Éveillée représentait l’éclat de la lune, la lumière qui transcende les ténèbres, on finissait par oublier l’autre côté de cet astre céleste, tout comme la lune, notre faction possédait son autre versant, l’unité du Clair de Lune, dirigé par Tenebris.

Lorsque la lune n’est plus visible, et que le monde est plongé dans une nuit totale, il serait une erreur de penser que nous sommes moins actifs, bien au contraire, c’est tapi dans l’ombre que notre plus grande unité frappait.

Cependant il y a toujours eu une règle, non, un fait.

Si Tenebris venait a être déployer lors d’une opération dans tout les cas celle-ci serait considéré comme un échec.

La jeune fille grimpa sur une chaise tandis qu’un silence totale envahissait la pièce.

— L’unité Bravo aura pour mission d’attaquer le quartier générale de front avec notre soutient. Pendant ce temps l’unité Charlie épaulée par l’unité Foxtrot s’infiltrera dans le quartier générale, empruntant les ruelles adjacentes.

Tout le monde se leva, en garde a vous, le corps droit, et le regard acéré.

— Que les choses soient claires quoi qu’il arrive, jamais je ne pourrais regarder droit dans les yeux dame Lumia après se qu’il s’est passé se soir.

Tenebris regardait à un à un les différents chefs de sections s’arrêtant sur le notre.

— Voilà où sa nous mènent lorsque vous agissez sans réfléchir, que personne ne se trompe, je ne cherche pas des kamikazes allant s’écraser contre les murs de notre quartier générale. Je cherche ceux qui on maintenu notre faction au sommet, ceux capable de réfléchir avant d’agir, ceux qui confondu dans la nuit font coulé le sang de nos ennemies.

La coutume aurait voulu un cri de guerre, motivant les troupes, cette fois, rien, un silence total. Ce n’était pas un manque d’envie, chaque visage affichait une intense concentration, nous avions la rage, pas une rage engloutissant, faisant perdre toute raison, non, une colère sourde, latente, on s’était emporté, et ils ont pris notre quartier général, une fois, pas deux.

Finalement après une longue seconde de silence Aldo s’avança :

— Aller, on décroche que tout le monde parte à son poste, exécution !

Le chef de l’unité Bravo ouvrit la porte, laissant passer les unités charger de faire diversion et de nous ouvrir le passage.

Le chef de l’unité Foxtrot se tournait vers le nôtre, lui proposant :

— Mon unité se chargera d’éliminer les troupes ennemies cachées dans les bâtiments entourant le quartier général, un de mes hommes vous couvrira à l’aide d’un sniper.

— Entendus, nous infiltrerons le quartier général, nous passerons par le côté ouest utilisant l’escalier de secours extérieurs, du moins s’ils ne l’ont pas détruit…

— Très bien, on reste en contact radio, canal douze.

Lorsque l’unité Foxtrot ouvrait la porte menant sur la ruelle, une lance d’ébène plus grande qu’un homme et plus noir que le charbon lévitait dans le ciel.

En un seul battement de cil, elle disparut de mon champ de vision, dégageant un immense souffle d’air frais. Puis une explosion dans le ciel, je pouvais suivre au loin la trajectoire de se qui restait d’un hélicoptère s’écraser sur le sol dans un bruit sourd.

— Aller, on y va ! ordonna notre chef

Nous nous dirigions au pas de course vers le quartier général, remontant l’avenue, avant de nous engouffrer dans une ruelle annexe.

Au-dessus de nous, plusieurs hélicoptères tiraient en direction de l’équipe de front, cependant, subissant des tirs continus, ils ne pouvaient pas rester immobiles, réduisant fortement la précision de leurs tires.

Liam, le dernier membre de notre unité enfonçait d’un unique coup de pied la porte d’un bâtiment, sans perdre un instant nous courions tous au niveau de la cage d’escalier, débutant l’ascension jusqu’au dernier étage.

Ce bâtiment était le plus haut des alentours parmi ceux proches du quartier général, une fois le sommet atteint, je m’allongeais au sol, alignant mon viseur avec le quartier général qui se trouvait à quelques rues.

— Ils sont postés sur le toit et les fenêtres du deuxième étage !

— L’escalier extérieur semble toujours intact, mais il va falloir passer par plusieurs escouades ennemie pour l’atteindre ! Enchainait Léna positionnait juste à coté de moi

Alors que nous observions le quartier général pour récupérer le maximum d’information, un autre hélicoptère au loin se faisait empaler par une lance d’ébène, le sectionnant en deux parties bien distinctes avant de provoquer une grande explosion.

— Il faut qu’on bouge, ils nous ouvrent la voie. Affirma Liam

Notre chef sortit sa radio :

— Ici Charlie, nous maintenons notre objectif, l’escalier de secours extérieurs est toujours intact, nous aurons besoin d’un soutien pour éliminer les escouades poster au alentour, terminé.

— Ici Foxtrot, bien reçu, nous continuons de nettoyer les immeubles alentour, une sniper se tiendra en position, désigné la cible et il s’en occupera, terminé.

— Vous avez entendu, on bouge, pas de temps a perdre.

Nous redescendions les escaliers, en sautant une marche sur quatre voir cinq, arrivant en moins de deux minutes au rez-de-chaussée.

La nuit était noire, mais le feu des combats, les carcasses d’hélicoptère encore brûlantes, illuminait la zone comme en plein jour.

Nous progressions en formation jusqu’au premier obstacle, une escouade de True Human postée dans un coin de rue.

Notre chef reprit la radio :

— Ici Charlie, nous avons besoin d’aide, une unité nous bloque le chemin.

— Ici Fox Trois, je vous ai en visuel, désigner moi la cible et je m’en occupe.

— L’escouade au niveau du lampadaire, retrancher derrière une carcasse de véhicule.

— Ennemie en visuel, préparez-vous à intercepter les fuyards.

Un coup de feu retentit au loin, dans la seconde qui suivait nous tirions tous en direction de la carcasse.

On pouvait les entendre criés au loin, tirant dans notre direction sans prendre la peine de viser, tentant de se trouver une sortie, mais un deuxième coup de feu, retenti.

Le troisième ennemie sortait de cachette en courant, mais les balles de mon chargeur parcourait une bien plus grande distance qui lui, le traquant jusqu’à l’impact final, forçant son corps sans vie à s’écraser sur le sol.

— Ici Fox Trois, plus aucun ennemi en visuel, vous pouvez avancer.

Nous reprenions la route, passant au niveau de la carcasse où se trouvait nos ennemies, l’un deux a priori encore en vie, se tenant fermement l’abdomen, sa main imbibée de sang. Il recrachait du sang, et, presque machinalement, je lui ôtais la vie d’une balle dans la tête.

Si je devais me trouver une excuse, je dirais que je voulais lui abréger ses souffrances, mais, en réalité, j’étais presque satisfait de le voir à mes pieds baignant dans son sang.

Voilà ce qu’il advenait de ceux qui s’attaquaient à nous.

Les murs qui entouraient notre quartier général n’étaient plus très loin, de notre position, on pouvait voir les balles provenant du toit et des fenêtres des étages inférieurs, partir en direction de l’axe principal.

Nos unités de diversion faisaient du bon boulot, aucun hélicoptère ne pouvait se payer le luxe de prêter a attention a se qu’il se passait sous lui, et la plupart des escouades ennemies défendaient la porte principale.

Après un rapide geste de notre chef, on déplaçait les conteneurs poubelles de la ruelle adjacente afin de pouvoir passer au-dessus du mur d’enceinte qui n’était pas vraiment haut.

Nous attendions simplement que des hélicoptères tirent afin de camoufler le bruit, puis le temps d’un appel radio et nous étions prêts.

— Ici Charlie, on passe en mode infiltration, si tu peux nous donner le chemin à prendre pour esquiver les patrouilles.

— Ici Fox Trois, bien reçu, je vous guide.

Suivant les indications par notre sniper, nous escaladions le mur, puis progressions de zone d’ombre en zone d’ombre esquivant les diverses patrouilles.

Grâce aux indications et à la diversion, tous se déroulaient sans problème, rapidement nous faisions face à l’escalier de service.

Cependant, pour l’atteindre, il fallait faire descendre une échelle qui se trouvait à presque cinq mètres du sol.

Notre chef se mettait dos au mur, jambes écartées afin d’avoir le meilleur appui au sol.

Un autre membre de notre unité escaladait pour se tenir debout sur ses épaules.

Finalement c’était mon tour, à l’aide des mains de notre chef, j’escaladais au niveau de ses épaules maintenues par un autre membre, puis montait sur les épaules du second.

Je me retrouvais au sommet de cette pyramide humaine, la cage d’escalier presque à porter de bras.

Je pris une profonde inspiration puis me jeta au niveau de celle-ci, m’agrippant de toute mes forces, une fois hissé sur la cage d’escalier, je déployais l’échelle ouvrant la voie à l’autre membre.

Prenant soin de faire le moins de bruit possible au vu des grincements provoqués par l’escalier métallique, nous arrivions finalement au niveau du toit après quelque minute.

Scrutant l’entrée principale, plusieurs soldats tiraient en direction de l’équipe de diversion, plusieurs caisses de matériel avaient été déposées, ainsi que des cordes de rappel au niveau des baies vitrées

Mais, alors que nos regards continuaient d’analyser le toit afin d’établir la meilleure stratégie, notre attention s’arrêta toute au niveau d’un aéronef inconnu.

Une sorte de drone gigantesque, doté de quatre rotors disposés en carré, une tête vitrée à l’avant, trois canons, un grand sur le dos, deux à chaque extrémité en dessous.

Plusieurs hommes s’affairaient autour, tablettent à la main. Semblant vérifié les constantes. Il se criait leur observation, dans le vacarme des confrontations.

Finalement, alors que nous restions tapis dans l’ombre, attendant le bon moment pour frapper, les différents hommes s’occupant de l’étrange appareil levèrent un à un la main, “Paré”.

Une fois la validation de tous les hommes, les quatre rotors se mirent en marche balayant les divers déchets sur le sol, la tête s’illumina d’un point rouge puissant.

Sans la moindre interaction d’un des hommes sur le toit, il partit en direction des combats avec une agilité redoutable.

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