Stage de danse à Berlin

5 minutes de lecture

C’était la dernière journée du stage et j’étais toute transpirante à la fin du cours. Ça faisait une semaine que j’étais dans la ville réputée pour ses fêtes et je n’étais pas sortie une seule fois ! Je logeais chez ma copine marina, mais on avait juste eu le temps d’aller boire un verre un soir, le reste du temps elle bossait comme une malade et n’avait pas voulu sortir.

Mais là, j’avais envie de profiter et surtout, ça faisait deux semaines que je n’avais pas fait l’amour et j’avais terriblement envie. J’allais donc voir le prof à la fin du cours et je lui posais quelques questions banales et sans intérêt. Mais quand je lui demandais où est-ce qu’on pouvait sortir le soir à Berlin, il éluda et me dit qu’il devait rentrer tôt car il avait un diner. Je le maudis intérieurement car je me retrouvais seule et sans perspective d’aller faire la fête.

Il n’y avait que des femmes dans ce stage, toutes profs de danse comme moi, des pros, mais pas une seule qui me donnât envie d’aller faire la java à Berlin. La java à Berlin !...

Il y avait bien un danseur, un homme, mais il était homo évidemment, comme d’hab. En retournant aux vestiaires pour aller me doucher, je jetais quand même un œil vers la porte du vestiaire hommes…

Et là, je fis ce que je faisais toujours… une connerie. Par impulsion, je poussais la porte des hommes… Je m’en voulais, je faisais tout le temps ce qu’il ne fallait pas, mû par mes pulsions les plus folles. Je me trouvais conne, bien évidemment mais je ne pouvais pas m’empêcher de toujours les suivre. Souvent je me prenais des vents, mais j’assumais…

Je surpris le danseur assis sur le banc du vestiaire en train de souffler. Il était en boxer noir, son torse athlétique transpirant. J’avais bien pu me rendre compte de son corps pendant la semaine, il était carrément bien foutu. Seul défaut, il était homo bien sûr. En avançant, je me dis que tous les homos ont sans doute commencé par avoir des relations avec des femmes et que parfois ils devaient bien être un peu bi… Bref, je lui fis un grand sourire et je marchais vers lui avec cet air naïf et un peu idiot, comme si j’étais une crétine de Barbie. Je ne ressemblais pas à Barbie car j’avais la peau mate, j’étais d’origine argentine par ma mère et française par mon père. Je me sentais un peu latine mais ne dansais aucune danse dite latine, je faisais de la danse contemporaine.

Le mec ouvrit la bouche, un peu désarmé devant ma candeur feinte : tu as dû te tromper ce sont les vestiaires pour hommes ici, dit-il en allemand.

Quel con, comme si je ne m’en étais pas rendu compte depuis le début de la semaine.

J’avançais vers lui avec mon sourire le plus niais. Je me plantais devant lui et lui dis : non je suis ici pour toi. J’avais les seins au niveau de ses yeux et il ne comprit pas tout de suite. Je parlais mal allemand mais quand même. Pour confirmer, je joignais le geste à la parole et retirais mon haut, dévoilant mes seins. J’avais les tétons tout durs, excitée par ma propre audace, et il ne pouvait pas ne pas les voir.

Il ne réagissait toujours pas : je sais que tu es gay, dis-je, mais tu n’en es pas moins homme. Je posais ma main entre ses jambes et je sentis sa surprise de me voir le toucher. Je sentis aussi qu’il devenait tout de suite dur sous ma main. La surprise, l’adrénaline, je ne sais pas mais j’avais raison, il n’en restait pas moins homme, prompt à bander à la moindre petite stimulation. Surtout qu’il devait avoir dans les 25 ans, soit un peu plus jeune que moi. J’avais 30 ans mais j’aimais bien avoir des amants plus jeunes, ils étaient parfois peu expérimentés mais toujours plus fringants…

Il ne savait pas quoi faire de ses mains alors je les lui pris et les plaçais sur mes hanches en lui fourrant un téton contre sa bouche. Enfin, il réagit en le prenant entre ses lèvres, me tétant et me suçant. J’appuyais sa tête contre moi en gémissant un peu. Quand je le sentis prêt au jeu, je m’agenouillais entre ses jambes et fis descendre son caleçon. Sa queue toute raide sortit prête à l’emploi et je la pris entre mes lèvres, l’avalant doucement, faisant quelques allers retours de plus en plus loin, jusqu’au maximum que je pouvais. Il se mit à gémir aussi.

J’arrêtai alors et attrapai sa queue dans ma main en me relevant : suis-moi, dis-je, en le tirant par sa bite comme si c’était un petit chien. Je veux que tu me prennes en levrette, j’ai tellement envie de ça, viens.

Je le tirais par sa queue en lui montrant mon cul, et arrivais sous les douches, je me penchais en avant en frottant mes fesses contre lui, faisant remonter ma raie le long de son joli sexe. Il ne savait pas comment réagir, encore une fois, je lui pris les mains pour les poser sur mes hanches.

Prends-moi, mein süsse, dans la chatte d’abord, et si tu es sage tu pourras faire comme tu aimes, dans mon cul.

J’appuyais sur le bouton de la douche qui déclencha une pluie sur nos corps. Il s’activa alors et je sentis sa queue me pénétrer. C’était si bon que j’en aurais crié mais je me retenais, je voulais profiter. Il se prit au jeu lui aussi, et m’imprimait de grandes secousses à chaque coup qu’il donnait, et je le sentais buter au fond de moi. Oui prends moi fort, mets-la moi, lieblich.

Il me lima pendant longtemps, si longtemps. Je savais qu’il ne pourrait pas jouir ainsi, alors j’en profitais pour faire durer le plaisir le plus possible. Je criais maintenant et je sentais monter mon orgasme, je lui demandais d’accélérer et il s’exécuta , mon mignon gay allemand. Quand j’atteins l’extase, je criai à gorge déployée, heureusement le bruit de l’eau couvrait un peu nos ébats. Je me sentais si bien. Je saisis le gel douche et en barbouillais ma main, son sexe et mon cul et lui dis de me prendre comme il aimait.

Il s’enfonça dans mon petit trou comme dans du beurre, ça m’étonna autant que lui car ce n’était pas ma pratique favorite. Très vite il donna de grands coups puissants en râlant et en me disant des choses en allemand. Je ne comprenais rien, mais ça m’excitait encore plus. Quand il jouit dans moi, je jouis encore une fois moi aussi !

Je n’avais jamais eu d’orgasme ainsi et il avait fallu que ce soit un gay qui me le fasse vivre. Nous restâmes pantelants pendant de longues minutes sous la douche. Je le lavais alors entièrement avec mes mains, et il fit pareil avec moi.

Quand je l’embrassais sur la bouche pour le remercier, il me regarda tout chose en se demandant ce qui lui était arrivé. Et je m’enfuis dans le vestiaire des femmes en me cachant vaguement derrière une serviette que j’avais trouvé là.

Mein Gott, quelle expérience. Ma seule à Berlin, et avec un homo, jamais je ne l’aurais cru si on m’avait dit cela avant. Je pouvais revenir sereine à Paris, tromper son mari avec un gay, ce n’était pas vraiment tromper, non ?

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Francisco Barni ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0