Des cendres aux amertumes

Une minute de lecture

Des silences oblongs qu’on étend sur le drap
Qui n’atteignent le fond qu’en soufflant sur la braise
Ne reste que le sel de la pluie qui te niaise
Les lueurs d’un Noël où le vent est trop froid

Si grince sur ses gonds la porte de ce temps
Où même l’illusion se pétrissait de glaise
Où même le cruel s’empalait au fa dièse
D’une once de Rimmel on balaiera l’enfant

On chantera l’élan, l’or brun des fusillés
La fin de l’orphelin aux bals des murènes
La note qu’on étreint tels des épars pillés

De l’orage muet nous serons les amants
Danseurs d’un menuet au milieu d’une arène
Où décembre au matin nous semblera trop grand

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Eric Laugier ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0