Pokémon

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Je me demande ce que je pouvais bien avoir retenu de pokémon à cet âge-là. Je me dis que ce n'était qu'une illusion animée et virtuelle, après tout. Mais pour moi, elle était vraie. Je vous parlerais donc des pokémons, et de comment la série à succès a réussi à me briser le coeur le jour où mes neurones apprirent la distinction entre la mise en boîte et la réalité.

du point de vue d'un enfant, pokémon n'était, donc, pas qu'un dessin. Ca représentait tout un monde, comportant ses propres univers et dieux. Ce monde suivait un fonctionnement assez logique ; chaque personne naissait ou capturait un ou plusieurs avatars, qu'il faisait combattre dans une arène en vue de devenir le maître dresseur. Ce qui s'en rapproche le plus, dans notre monde réel, est le combat de chien. Alors je vois déjà certains défenseurs de la cause animale me dire que ma comparaison était inacceptable. Débile. Oui. Complètement. Le combat est ici moins perçue comme une forme de violence que comme une quête de dépassement de soi, un travail de groupe qui se solde par la réussite ou la remise en question. Mais laissons un moment l'aspect formel, pour en venir à l'aspect visuel. Je regardais le premier film. A ma droite, mon père qui se demandait toujours ce que je pouvais bien trouvé d'intéressants à regarder dans ces niaiseries, fixait la télé de son air à moitié endormi, et à moitié blasé. Alors que je n'arrivais pas à regarder autre chose que cet écran. C'était l'épisode façon mewto vs mew. Deux légendaires. Un fondement d'histoire. Des pokémons aux formes extraterrestres et dont la vue nous faisait vriller en orbite. Il y en avait des grands. D'autres étaient minuscules. Les uns étaient sympathiques, d'autres malveillants. A les entendre, l'on savait leurs cris, leurs mimiques inhumaines. Et pourtant il y avait une part d'humain en eux. Dans les moments tristes, l'empathie naissait pour ces pauvres petites bêtes. L'on ressentait bien plus leur douleurs que ce que nous ressentons en voyant un animal blessé, sauf quand celui-ci est à l'article de la mort sur le bord d'une machine d'abattoir. La qualité graphique du dessin était indiscutable. L'incursion dans le monde des pokémons était possible à chaque épisode. Les personnages étaient attachants. Tantôt s'imaginait-on team rocket, tantôt team "Sacha". L'on rêvait particulièrement de posséder un pokémon, mais certainement pas un boustiflor, plutôt quelque chose (ou quelqu'un?) de légendaire et qui nous apporterait de la puissance.

Bref, pokémon, c'était plus qu'un animé. C'était un jeu. C'était des cartes. C'était un paquet de figurines et c'était un paquet de rêves.

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