Il sera une fois, où la gravité s'inversera.

L'humanité fort désemparée, tenta toutefois de s'adapter.

C'est en chœur qu'elle déclara : " Plus rien ne tombera ! "

Elle se mit à tout accrocher, changeant tous les objets.

Ainsi tout se modifia, des simples lits aux bijoux d'apparats.

Les anses des tasses elles même changèrent de coté, pour ne plus voir le liquide s'écouler.

Mais de nombreuses disputes cela provoqua, et de peur l'humanité s'étrangla.

Alors un enfant se mit à penser : "il faudrait aller chercher là où tout a commencé. "

Ses manches il retroussa, il put entamer ses premiers pas.

Toutefois il fut fort embêté, quand il ne sut pas par où commencer.

En quête de réponse c'est le ciel qu'il scruta, cherchant l'aide de l'haut delà.

Les étoiles l'aidèrent à se remémorer, et il alla chercher son jouet préféré.

Aux cieux il le montra, par son illumination il sut qu'il avait fait le bon choix.

Il s'agissait d'un bâton perforé, d'une file de chevaux gravés.

Du trou une étoile traversa, et le reste de l'instrument s'aligna.

Il compris alors où son chemin se poursuivait, et c'était vers l'ouest qu'il fallait aller.

Pendant des heures il marcha, mais c'est devant une grande porte qu'il s'arrêta.

D'inscriptions la porte était incrustée, mais son regard fut attiré par une en particulier.

"Seule en présence d'une clé ce passage s'ouvrira, c'est en observant autour de toi que tu la

trouveras,

Mais prends garde à tes pensées, si tu juges seulement par la beauté,

La suite jamais tu ne verras, et ainsi le monde se déchirera."

L'enfant ne vit pas sa volonté flancher, et en se tournant il se mit à scruter.

Au loin d'une douce lueur dorée un métal brilla, mais sur le point de bouger il s'arrêta.

À son esprit l'avertissement se rappelait, seul à la beauté de la lueur il allait se confier.

Alors sa quête de la clé il continua, et c'est sur un objet terne que son regard se posa.

Il était tel un clou un peu fatigué, mais son cœur lui murmura qu'il avait trouvé la clé.

Dans le verrou l'objet de bronze il inséra, et grâce à cela le sceau céda.

La porte le laissa passer, et il ne se fit pas prier pour avancer.

Il progressa à petits pas, dans une salle recouverte de draps

Au centre un étrange objet trônait, une drôle de rosace aux reflets argentés.

Il ne compris pas à quoi cela servira, mais la première épreuve lui avait dit d'observer et il

recommença.

Le long des murs de la pièce des cierges s'alignaient, et un étrange mécanisme semblait pouvoir

les faire bouger.

Avec les rouages il s'amusa, et petit à petit un reflet sur le plafond se forma.

Il comprit que la rosace faisait cet effet, et il regarda en l'air avec plus d'efficacité.

Tout en haut un dessin il devina, et avec les lumières il pensait atteindre le même résultat.

D'une main experte il se mit à les manipuler, laissant différents reflets se succéder.

Au bout d'un moment sur le dessin la lumière se superposa, comme récompense un draps se

souleva.

Il aperçut au loin une fillette paniquée, entourée de feuilles de pensées.

Quand sur l'enfant son regard se posa, c'est à lui qu'elle s'adressa :

" Je ne comprends plus l'humanité, est-ce que tu peux m'aider ?"

Chevaleresque l'enfant accoura, et lui demanda ce qui n'allait pas.

"Quand les hommes font face à des difficultés, ils ignorent la solution au lieu de la chercher.

C'est en continuant comme ça, que le sens du monde s'inversa !"

L'enfant voulut alors l'aider : "Comment faire pour secourir l'humanité ?"

La fillette sécha ses larmes et lui montra, ensemble ils remirent les pensées au bon endroit.

Ainsi grace à l’entraide et l’amitié, les deux enfants sauvèrent l’humanité.

Mais pour combien de temps la paix durera ?