réponse à "du désir au plaisir"

Le "je " d'un homme charmeur et ténébreux, le beau brun du Nevada, architecte.
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******à la tombée de la nuit. Rue principale de la ville.
« Mais, on ne peut pas y aller ! »
- Mais si, j'ai les clefs, je suis l'adjoint du shériff, il est indisponible, je prends possession des locaux, et je vais te faire faire le tour du propriétaire. Et tu sais quoi ? Je vais te retenir prisonnière dans une des cellules, et tu vas passer un quart d'heure que tu n'oublieras jamais de toute ta vie.
- Un quart d'heure ? C'est tout ? Tu es en petite condition, mon chéri.
- Attends un peu, toi. Non mais ! »
******
« Bon, je reconnais que c'est un peu spartiate. Le matelas est un peu rude, les couvertures un peu râpées, beaucoup usées, mais bon, ça reste un pieu. Et moi, quand j'vois un pieu, moi, j'ai juste envie de me rouler dessus et de faire l'amour. »
Chapeau jeté à la volée en direction de la table. Et hop je me jette sur le lit. Crac, le lit cède sous mon poids, je me retrouve le cul par terre, entraînant Holly dans ma chute
« Pardon mon cœur; j't'ai pas fait mal ?
- J'vais encore avoir des bleus aux fesses. »
Appuyé contre le mur, j’allonge mes jambes et attire Holly contre moi, je la couche sur mes genoux. Je glisse ma main sous sa chemise, je papillonne sur la peau douce de la jeune demoiselle. Nos mains se cherchent, cela hérisse la chair tremblante qui ne demande qu'à être caressée.
Je respire le délicat parfum de ses cheveux amples et sauvages. Je me lève et l’aide à se mettre debout. Je la soulève dans mes bras et la fais tournoyer, je picore sur sa joue quelques grains de peau, je l’embrasse dans le cou. Je la repose sur ses pieds, elle est toute petite devant moi, elle se hisse sur la pointe des pieds pour quémander un baiser...
« Vilaine petite gourmande, ce n'est pas bien de réclamer ! »
Mais je cède bien vite et je ne lui refuse pas mes lèvres. Je ne peux pas lui dire non. Nous nous embrassons fièvreusement.
" Je te garde entre mes bras, comme ça , tu ne vas pas t'en aller...
- Mais Adam, je n'ai pas l'intention de m'en aller. Qu'est-ce que j'aime quand tu me serres dans tes bras. Je me sens protégée dans tes bras si musclés. Et puis j'aime poser ma tête contre ta poitrine, tu es si costaud. Je n'arrive même pas à faire le tour de ton torse avec mes petits bras. On sent que tu passes toutes tes journées dehors, au grand air et que tu travailles dur. Tu as une belle musculature; Adam Cartwright. J'aime ça !"
Elle n'exige jamais rien de moi, je prends ce qu'elle a à m’ offrir : un peu de temps, des moments tendres, des nuits de folie jusqu'à l'épuisement, en une vague sinueuse de plaisir qui nous submerge jusqu'à nous laisser pantois l'un près de l'autre, haletants, fatigués, ivre d'épuisement mais heureux.
Elle part à l'assaut de mon ceinturon et entreprend du bout des doigts de défaire la boucle. Tendresse d'une caresse, effeuillage mélodieux. Juste ce qu'il faut de lenteur pour aiguiser les sens et faire naître d'insoutenables spasmes; enfin juste à la limite de l'insoutenable.
Nous faisons l’amour à même le sol, sur le matelas de la cellule. Je dessine d'hypothétiques rosaces sur le corps de ma bien-aimée; c'est un pur bonheur de la voir tressaillir, j'accentue la caresse dans le bas de son dos; dans la courbure des reins, là où elle est la plus enrobée, plus charnue. Elle parsème de petits baisers la toison brune de mon torse, je vois ses yeux qui sourient de gourmandise. Je glisse la main entre les cuisses de la jeune femme et exerce une pression mesurée sur son entre-jambe. Le va-et vient est divin. Elle se cambre autant que faire se peut, pour prolonger le délice.
"Tu es divinement belle, et je t'aime encore plus, avec un peu de vêtement et rien en bas du corps qui dissimule ce triangle frisé..."
Et m'écartant un peu d'elle, je glisse un doigt dans la fente humide de la jeune femme et titille le bouton nacré caché entre ses lèvres que j'écarte délicatement. La caresse ne tarde pas à faire son oeuvre, elle se cambre, ferme les yeux, soupire d'aise et se tortille sous la puissance du plaisir qu'elle sent monter en elle. Elle gémit profondément, murmure mon prénom dans une respiration de jouissance. Jouissance, oui, plaisir extrême, brulant, insupportable... jusqu'à la suprême explosion qui la laisse inerte et inconsciente.
Juste ce qu'il faut de lenteur pour aiguiser les sens et faire naître d'insoutenables spasmes; enfin juste à la limite de l'insoutenable. Sensations qui naissent à nouveau, ses cuisses qui s'écartent, se soulèvent pour m’accueillir. Une énième étreinte dans laquelle nous oublions tout, cette belle illumination ultime qui la mène au bord de l'évanouissement. Je la laisse défaillir, je la regarde retrouver son souffle. Je dépose de petits baisers brefs sur ses cils humides.
Table des matières
En réponse au défi
du désir au plaisir
Bonjour,
Je voudrais vous proposer un défis qui reviens de temps en temps : un texte érotique.
Un texte érotique ou on ressent tout le désir du (ou des) personnage(s).
Il faudra que dans ce texte on sente le désir monter puis le plaisir.
Bonne chance à vous
Commentaires & Discussions
Réponse à "du désir au plaisir" | Chapitre | 0 message |
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