Surprise !

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Nous sommes arrivés à la gare. David a pu trouver une place de parking facilement ce qui fait que nous sommes en avance. Le train arrivera dans 15 min. Nous attendons tranquillement sur le quai quand, tout à coup, Évangeline se met à crier. Je lève la tête inquiète prête à bondir, en regardant David qui essaie de masquer un sourire narquois. Évangeline saute, trépigne, puis n’en pouvant plus se met à courir les bras en l’air avec un énorme sourire, les yeux pétillants de bonheur. Mais ? Non, ce n’est pas possible ! Ils sont là. Tous là. Nos amis. Tous nos amis. Avec une banderole d’adieu, en chantant « ce n’est qu’un au revoir ». Juste cette phrase, toujours que cette phrase.

Amaya est déjà dans les bras de ses amis, Tony qui est plutôt réservé et discret, se contente d’aller voir ses amis de toujours et de leur serrer la main. Mais son meilleur ami, beaucoup moins réservé, l’attrape par le tee-shirt et le serre contre lui. Et moi, je pleure. Toujours assise sur mon banc, je pleure. Je ne m’y attendais pas. Nous avions fait une fête, il y a quelques jours pour faire nos adieux. Je pleure toutes les larmes de mon corps, restant assise, les jambes tremblantes, ne pouvant me lever, je reste assise à pleurer. Je ne m’y attendais pas.

« Tu ne croyais pas qu’on allait vous laisser partir comme ça ?, me dit Déborah, ma meilleure amie. Je la serre contre moi.

— Mais que faites-vous là ?

— On voulait vous donner votre dernier cadeau et un dernier au revoir pour ce dernier jour. »

Ça fait beaucoup de dernier, mais Déborah aime bien appuyer là où ça fait mal.

« Je peux l’ouvrir ? s’empresse de demander Amaya.

— Non, nous allons l’ouvrir ensemble. Allez on prend tous le sac. À trois, on l’ouvre. Vous êtes prêt ? Un, deux, trois.

— Wow ! », s’exclame-t-on.

Dans le sac, un magnifique cadre. Au premier plan, nos amis. Au second plan, la planète Terre. Sur les côtés du cadre, des petits messages et les signatures de nos amis sont gravés.

« Il est vraiment magnifique !

— C’est pour que vous ne nous oubliez pas.

— Jamais on le pourra. »

Le train arrive. Nous séchons nos larmes et tandis que David monte nos valises à nos places, nous nous embrassons très fort, pour cette dernière fois où nous voyons nos amis, notre deuxième famille. Nous avons tous les larmes aux yeux lorsque nous montons. Même Tony et ses copains, ces jeunes voulant ressembler à des hommes, essaie tant bien que mal de cacher leurs larmes. Le train démarre. Les amis d’Amaya courent en lui hurlant de ne pas les oublier. Puis, lorsque nous ne pouvons plus les voir, Amaya se jette dans mes bras. Cette petite puce a besoin d’un gros câlin. Elle a beaucoup de mal à maîtriser ses émotions.

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