37. Des retrouvailles

14 minutes de lecture

Quelques mois plus tard :

- Comment ça tu pars dans le sud ? Tu tu ne rentres pas sur Lyon ?

- Ben non je vais découvrir de nouveaux horizons.

- Mais... Mais pourquoi ?

- Ben, tu sais rien ne me retient sur Lyon, j'ai envie d'ailleurs.

- Oui... Mais, et moi ?

- Toi ? Ben enfin, Carole, tu as ton taf, ton copain, ta vie est sur Lyon, tu me l'as suffisamment répété.

Voilà en résumé le coup de téléphone que nous avons échangé lorsqu'il a quitté Bordeaux. Il avait pris une autre route... Que la mienne, que la nôtre. Ce n'est pas que j'étais dévastée mais, j'étais profondément attristée. J'ai du mal à l'expliquer mais l'avoir pas très loin était pour moi comme une sécurité. Pourtant... Il ne revenait pas.

Il s'est mis à bosser en intérim et s'est inscrit dans un club de théâtre.

Il semblait super épanoui, oui... mais sans moi.

De mon côté, la vie a suivi son cours, inéluctable, vous savez, on mûrit, le train-train quotidien, travail, copain.

Il est vrai que je lui ai suffisamment répété... Ma vie, ma famille tout est sur Lyon, j'ai, vous le savez, tenté une expérience en Savoie qui n'a pas été malencontreuse mais... Je n'ai pas vraiment su en profiter.

Cette idée qu'il revienne m'avait, je pense maintenue, dans une espèce d'optimisme et de confort dans lequel je vivotais dans une sorte de bonheur, mais quand j'y repense ce bonheur subsistait sous respiration artificielle et la bouteille d'oxygène portait clairement un nom : Christophe .

Alors son non retour m'avait sortie de ma superbe et mon sourire n'était plus qu'une façade…

Facile à dire avec les années.

Je me suis alors renfermée dans mon quotidien, je vivais mon métier de vendeuse, je sortais un peu moins mais j'étais souvent chez mon copain, chez des amis. Ma vie n'était pas triste, non, ce serait mentir. C'était plutôt morne, monotone, mais bon, je le dis a posteriori, car quand on baigne dedans on se laisse un peu porter, on se laisse vivre mais sans vraiment se rendre compte que quelque chose ne tourne pas vraiment rond.

Je me revois bien dans ce boulot où au milieu de cette serre qui me semblait surchauffée. La nouvelle m'avait chamboulée, c'était une évidence, et j'étais là à soigner ces plantes, les unes après les autres, machinalement, tristement. Arrosant les unes, retirant les feuilles mortes des autres. Les mains dans la terre à rempoter les plus gaillardes qui avaient besoin de plus d'espace pour leurs racines... Je n'avais besoin que de sa présence.

Pourtant au lieu de tout planter, ou plutôt tout laisser en plan et courir, voler à sa rencontre pour le récupérer, non, encore trop de fierté ? Peut-être, je continuais ma vie telle quelle était loin de celui qui avait eu le courage de s'éloigner, d'avoir le courage de... fuir...

Les mois ont passé. Mon couple s'est arrêté, trop éteinte, allais-je lui dire cette vérité, non. J'étais surtout triste car la solitude était encore plus présente et en vieille compagne, elle remplissait mon existence d'un peu plus de gris. Le petit chat adopté mettait un peu de vie dans mon appartement vide de moi.

Oui, les mois, les semaines, les jours ont passé.

Jusqu'au jour, où.

Jusqu'à ce fameux jour où, il me téléphone pour me dire que sa troupe allait venir dans dans les environs de Lyon pour jouer. Lui viendra en tant que régisseur. Et il me propose de venir voir la pièce et qu'on passe un peu de temps ensemble.

La date est fixée, un cercle vient l'entourer sur le calendrier de mon frigo, ce cercle qui vient illuminer mon existence pour les quelques semaines à patienter. Petit chat ne comprend pas trop pourquoi sa maîtresse l'emmène valser avec elle joyeusement dans ce salon soudain si vivant.. apparemment ça lui convient car, en prime, lors des moments de câlins et ronron quand il se frotte à son visage celui-ci n'est plus trop baigné de larmes…

Les semaines, les jours et les heures s'égrènent... Et nous y voilà.

Demain, c'est confirmé, il vient dans les monts du Lyonnais…

De toutes nos discussions, c'est cool, il n' y a aucune animosité, je l'avoue j'ai trouvé cela un peu trop... Ou pas assez...

Non, il faut le dire j'ai trouvé cela un peu trop amical à mon goût... Mais comme on dit c'est mieux que rien.

Les heures s'écoulent et ce lent compte à rebours fait monter une douce pression en moi.

J'ai du mal à me concentrer sur mon boulot je ne pense qu'à revoir cet homme.

Bien que je veuille mettre toutes les chances de mon côté , je prends le parti de miser sur la simplicité.

Je vous avoue aussi que le timing est relativement serré, 19h00 fermeture du magasin, retour maison, douche et repartir pour être là haut à 20h30. Je vais manquer de temps pour m'apprêter.

Donc je mange sur le pouce puis maquillage léger, habillée simplement, en mode étudiante.

Et me voilà dans la voiture à grimper dans les monts du Lyonnais afin de retrouver cet homme.

Il me reste quelques kilomètres, et... Oh ! C'est dingue ce stress qui commence à me gagner.

Je passe la pancarte du village, je tourne direction de la place de la mairie..

Tic tac fait le clignotant, BOUM BOUM fait mon cœur.

Voilà, je vois la salle des fêtes avec le monde qui attend devant.

Je gare ma 205 sur le parking.

Mon pouls s'accélère. Boom Boom Boom…

Regard dans le rétroviseur intérieur. Ça va, vu le contexte. Je vois que je ne suis pas si sereine que cela, je suis relativement blanche.

Petit SMS : " je suis sur le parking"

"J'arrive"

Je sors de ma voiture, la referme et ajuste la bandoulière de mon sac à main et m'y accroche un peu fort je le conçois. Je frissonne, il fait un peu frais ce soir. Et c'est là que je le vois apparaître. Je reconnais sa silhouette entre mille. Ce grand gaillard se rapproche, ce mec fendre la foule massée devant l'entrée de la salle, bon, foule... j'y vais un peu fort mais je suis étonnée de voir autant de monde dans ce petit bourg rural, peut-être que les rares moments de vie culturelle sont donc "fêtés" et surtout appréciés comme il se doit... Mais revenons à nos moutons... plutôt à lui :

Je ne m'y fais pas encore à ses cheveux courts et son look classe mais décontracté... Mais... Qu'est ce qu'il est beau !! Ça c'est indéniable.

Je dois être toute rouge et cela augmente avec la diminution de la distance entre nous.

Nos retrouvailles sont chaleureuses, il ne semble pas me tenir rigueur de tout le mal que je lui ai fait.

Je suis troublée en sa présence, lui, je le trouve resplendissant. J'ai l'impression qu'il est en phase.

Il me fait passer sur le côté, et j'ai le privilège de passer par l'entrée des artistes.

Il m'installe à côté de lui à la régie.

Ma soirée est délicieuse, je me laisse porter par la pièce de théâtre qui me fait rire aux éclats.

Ah. J'ai oublié un petit détail, j'ai un rire un peu spécial. Non pas un rire que l'on peut qualifier de ridicule, plutôt un rire expressif et, on me l'a souvent dit et il faut le reconnaître, oui je l'ai remarqué, assez communicatif.

Et qu'est ce que cela fait du bien de rire. Je me suis sentie si légère, bien. Presque heureuse. En tout cas, nullement malheureuse car je me trouvais aux côtés, je peux le dire, de l'homme que j'aimais.

Par moments je tourne la tête vers lui, son regard concentré par le plateau et ce qui s'y joue, ce visage éclairé par les lumières de la scène... Comme si le temps s'arrêtait... J'aurais pu mourir à cet instant, je serais partie sans aucun regret..

Le spectacle s'est terminé, une fois que tout a été rangé, nous sommes tous allés boire un verre et le reste de la troupe est rentré à l'hôtel et j'ai embarqué Christophe dans ma 205 faire un tour.

Nous avons trouvé un petit coin tranquille, un bout de chemin entre 2 haies et qui mène à un champ. Un endroit reculé et à presque minuit avec toute la lumière de la lune qui perce avec difficulté le brouillard, il y a une espèce d'atmosphère féerique qui règne.

Il s'allume une cigarette, et moi je roule un joint et nous commençons de discuter de tout et de rien, de lui , de moi de la vie en général.

J'allume mon pétard, tire deux trois bouffées, et lui tends.

- non merci je ne touche plus à ça

- sérieux ?

- oui oui

Putain ! J'ai chargé pour deux... Je vais être éclatée…

La discussion reprend sur nos vies communes. Je me rends compte que la mienne patine un peu alors que lui, même en vivant chichement, ce qu'il vit est en phase avec ce qu'il est. J'en suis presque jalouse.

Inexorablement, les sujets s'égrènent et bien sûr, le sujet sentimental arrive.

Quelques minutes ou dizaines de minutes plus tard mais aussi après quelques confidences sur chacun de nous et nos vécus respectifs, un silence s'installe, un silence gêné pour moi, et apparemment pensif pour lui.

Physiologiquement parlant, comment dire et bien Le joint consommé commence à bien faire son effet, et... Il faut bien le dire : mon désir grimpe en flèche. Je le trouve de plus en plus beau, et mon cœur bat la chamade sous mon pull.

Ses lèvres charnues m'attirent tellement, j'ai envie de littéralement lui manger la bouche... Je me rends compte que tant ses baisers que ses caresses m'ont tellement manqués ces dernières années, mon corps le réclame, oui, il veut son dû.

J'ai réussi à l'oublier pendant mes périodes d'errance (soyons honnête, c'était de l'errance), je pensais que mon corps s'en était complètement détaché. Mon corps de femme libre et... libérée qui n'a besoin de personne... Pourtant là rien qu'en regardant ses mains, ma mémoire sensorielle tourne à plein régime et je sens sur moi chaque grain de sa peau, chaque relief de ses doigts sur mon derme... Oui... Enfin, non mon corps n'est donc pas sevré de cet homme tout comme mon coeur est en amour pour lui…

Nos regards se croisent, et je les sens intenses et profonds non dénués d'émotions.

Je suis la première à briser le silence :

- Et maintenant ?

- Comment ça, et maintenant ?

- ben euh (je le reconnais ma première question n'était pas sensée sortir de la bouche et elle n'était qu'une réflexion, un questionnement interne)... Ben je ne sais pas, tu sais... Toi, moi…

Il me regarde d'un air grave mais intense puis :

- Il y a une seule question à te poser... Que ferais tu si cela devait être la dernière fois que l'on devait se voir ?

Tout se bouscule dans ma tête, je ne sais où il veut en venir... Mais une chose est sûre... La réponse est toute trouvée…

Je m'approche de lui et viens déposer mes lèvres contre les siennes... de manière un peu brutale. Puis les baisers passionnés s'enchaînent, je retrouve enfin cette sensation, son goût..

Rapidement, je mets en oeuvre ce que j'estime devoir faire dans l'optique de cette dernière fois.

Je commence à me déshabiller sans vraiment réfléchir et pull, t-shirt et soutien-gorge sont jetés en boule sur la banquette arrière...

Je sens le froid de l'habitacle de la 205 me saisir, je me colle à lui pour de nouveau l'embrasser et lui voler un peu de chaleur…

Oui j'ai froid, mais la tornade qui crépite dans mon bas ventre est trop puissante pour que je laisse la température la stopper.

Je me recule à nouveau et appuyée dos contre ma portière glacée je me débarrasse de mes chaussures, de mon pantalon et ma culotte tout le regardant se devêtir lui aussi à vitesse grand V. Je me rapproche un peu gênée et lui dit :

- Si ça ne te gêne pas, je garde mes chaussettes j'ai trop froid…

Il me saisit alors sans un mot et m'attire à lui, je sens ses mains chaudes sur ma peau, ses baisers de feu provoquent un incendie au creux de mon ventre.

Je sens au travers de son caleçon tendu qu'il ne fait pas si froid que cela et que le désir y est bien présent, mais... Non dissimulé.

Je me recule à nouveau et dépose mes lèvres sur sa peau, je retrouve son odeur, je veux embrasser chaque mm² de la surface de son corps.

Oui, bon, il n'y a pas que la gravité qui fait que mes baisers glissent petit à petit en direction d'un peu plus bas…

Sa poitrine, ses tétons bien tendus par le froid, son ventre. Et enfin, j'entre en contact avec ce morceau de lui qui tend vers moi et me caresse au travers du tissu.

Je lève les yeux vers les siens, nous échangeons un sourire puis il soulève ses fesses pour que je puisse enfin libérer son érection.

Ce sexe si doux, si chaud m'avait tellement, mais alors tellement manqué !

Le sentir palpiter ainsi au bout de ma langue, glisser mes lèvres autour de ce gland que je viens découvrir de sa peau doucement du bout des doigts. Il est à ma merci, enfermé dans ma bouche…

Au bout de quelques instants n'y tenant plus je me relève et viens presque, brutalement le chevaucher pour littéralement m'empaler sur lui. Je le désire tellement que je ne sais plus si je glisse sur lui ou... Si mon corps l'aspire en lui…

Vivre cet instant présent au paradis, comme si nos corps ne s'étaient jamais séparés, nos cœurs non plus..
Après la douceur, la passion prend les commandes et… quelle passion !!!

Je sens ses mains fermes serrer mes fesses et ses doigts plantés dans ma chair.

Je sens un coup de dent au creux de mon cou et à la naissance de mes seins. Mon excitation déjà très forte grimpe encore en flèche.Il m'étreint, me soulève.

Je me retrouve à genoux sur le siège passager agrippée à l'appui tête.

Je ne le reconnais pas, il me baise plus qu'il ne me fait l'amour, comme si sa vie en dépendait. Son bassin claque contre mes fesses et ce bruit résonne dans l'habitacle et à mes oreilles…

Je ne le reconnais pas… mais qu'est ce que c'est bon.

Peut être me traite-il (enfin ?) Comme la salope que j'ai été avec lui ?

Mais... Ô mon dieu que c'est bon. Il continue sa levrette Infernale et un ouragan orgasmique me parcourt le corps.

Il me redresse contre lui et m'embrasse. Son regard est si intense !

Je sens encore ses doigts dans ma chair, la trace de la paume de ses mains est comme incrusté sur mon sein.

Nous pivotons et je m'allonge sur mon siège.

Sans prévenir il plonge la tête en avant et me dévore le petit bouton déjà très sensible, je sens sa chaude bouche manger mon intimité.

Il joint ses doigts à cette caresse buccale.

Toute cette brusquerie, cette passion réveille n moi quelque chose que j’avais pas connu depuis longtemps. Le fameux combat de titans expérimenté quelques années auparavant semblait se profiler à l’horizon, mais pas dans sa version originelle, non, je ne saurais comment l’expliquer, mais l’idée d’être un peu plus à sa merci, était bien présente… et tout cela me donnait vraiment envie... d'encore un peu plus fort.

Je me voyais bien, là dans cette voiture, prise de la manière la moins conventionnelle, tout en restant face à lui... J’ai connu les débuts de ce plaisir là avec lui, ses balbutiements, et depuis, je maitrisais mieux cette pratique, l’expérience aidant, et je… je voulais vraiment lui en faire profiter...

Je le repousse alors un peu et je le regarde :

- J'ai envie de...

- de ?

- n'aurais tu pas envie de… de mon petit coquelicot ?

Il me regarde intensément, je venais de lui demander de me prendre de cette autre manière, là dans ma voiture au milieu du froid de la campagne…

Il replonge pour embrasser mon sexe trempé de plaisir et désir. Ses doigts glissent, je sens qu'il humecte ma petite fleur du bout du doigt, c'est déjà délicieux.

Au bout de quelques instants son majeur rentre doucement... Si facilement…

Je vois qu’il apprécie mon état de détente face à cet acte.

Un plaisir fort, un bel acte d’amour, croyez-moi… il se relève et vient donc se présenter à ma porte de derrière.

Il se penche pour m’embrasser dans le même temps qu’il se glisse doucement en moi, pour me donner ce plaisir maudit.

Écartelée de plaisir, je lui mords la lèvre inférieure, avec une jambe sur son épaule et l’autre sur le tableau de bord. Je me demande encore, parfois, comment on a pu faire tout cela dans cette petite 205, pourtant, on l’a fait, pas le top confort mais, un instant hors du temps.

Ce plaisir si fort, pourtant là, donné avec beaucoup de douceur m’emmene à ce firmament, où mes doigts sont bel et bien plantés dans son dos et son cuir chevelu…

Nous avons ainsi fait l’amour à plusieurs reprises cette nuit là, à l’avant et à l’arrière de la voiture…

Nous sommes restés silencieusement blottis l’un contre l’autre, à attendre que toutes ces sensations s’avaporent peu à peu avant de revenir à la réalité.

j’ai rarement connu aussi grande volupté, ce qui, je ne vous le cache pas, m’a regonflée d’espoir pour ce qui était, pour moi, un amour renaissant, cette nouvelle vie qui s’offrait à nous… oui, NOUS.

Au petit matin naissant, je l’ai laissé au pied de son hôtel, qui ressemblait plus à une pension de famille qu’à un hôtel proprement dit. Nous nous sommes embrassés longuement, et il est sorti de la voiture.

Je l’ai vu disparaître dans le bâtiment, comme je l’avais vu apparaître quelques heures auparavant…

le coeur un peu lourd, je redémarre fais quelques centaines de mètres et je m’arrête.

Je me mets sur le bas côté devant la place du village, je n’y tiens plus. Je tombe en sanglots.

Du bonheur ? De la tristesse ?

Tout ce mélange d’émotions, les retrouvailles, cette nuit d’amour intense, et cette… séparation, c’était un peu trop pour mon ( petit?) coeur.

j’ai donc regagné mon appartement, et lui le sien dans le sud de la France.

Les semaines se sont écoulées, nous échangions régulièrement par téléphone. Ce n’étaient pas des pourparlers pour se remettre ensemble même si cela y ressemblait un peu, cela faisait presque dix ans que nous nous étions rencontrés.

Sincèrement, je me voyais bien tout quitter pour lui, charger ma voiture, prendre mon chat et descendre vers le midi.

Sont arrivées les fêtes de fin d’année, et un appel pour lui souhaiter un joyeux Noël, auquel il ne répond pas… Il n’envoie pas de sms, ne rappelle pas, tous mes espoirs semblent s’effondrer, toutes craintes apparaissent,, ma colère explose, et là, je fissure.

Je le rappelle, il ne décroche pas, je lui laisse un message, où je le traite de tous les noms, qu’il n’a pas le droit de me faire cela, alors que je suis revenue vers lui et que je lui ai ouvert mon coeur…

donné mon amour…

Avec les années, si je fais abstraction de la vérité maintenant connue, je pense que nos discussions, nos échanges depuis notre re-rencontre dans les monts du Lyonnais, ne l’ont pas convaincu de … comment dire ?

Ben, si ! j’avais pourtant changé ! j’étais prête à tout quitter pour lui ! Mes démons s’étaient volatilisés, et je ne me voyais vivre les choses qu’avec lui…

Et malheureusement, mon coup de gueule de Noël, a fini d’achever le truc.

Reste les faits, effectivement, il n’était pas convaincu de vouloir refaire un retour dans le passé, il avait rencontré quelqu’un de.. nouveau, et, il hésitait donc entre se remettre avec moi, son passé, et se mettre avec elle, son avenir ?

A l’époque, pas si lointaine maintenant que ça, les forfaits illimités n’existaient pas… il n’avait plus de forfait pour me rappeler….

Mauvaise conjoncture… tout était gâché pour... des conneries… je vais finir par en faire une spécialité. Non, je ne suis pas programmée pour une vie « normale », un chemin tout tracé dans les conventions… je gâche tout, a priori, à commencer par mon existence.

Il s’est mis avec… l’autre.

Plus de nouvelles.

Plus de nouvelles, jusqu’au jour où.

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