L'onde a déferlé viscérale irrésistible

Des tréfonds indécents à la chambre éreintée

Où la secousse est infiniment répliquée :

C'est l'étreinte épuisée, la fission accessible...

J'étais dans les déserts de celui qui renonce

Mes entrées ? Verrouillées ! La sortie ? À portée...

Toujours prêt à m'enfuir quand je suis annoncé :

« Renonce à renoncer » est mon coup de semonce !

Vais-je fermer, isoler, délimiter, ouvrir,

Compartimenter, cliver, perdre ou trouver ?

J'ai rôdé d'une passe à l'autre, j'ai traîné...

Vais-je encore détruire, subir ou choisir ?

Je laisse toujours au temps le pouvoir de défaire

Ce qui n'est jamais né, jamais lié, fuyant...

C'est le point à la ligne où je vis languissant,

Suspendu au passif, prêt pour mon ossuaire.