CÉLINE

Une minute de lecture

J’ai tué le langage en le rendant liquide

Promesse de vapeurs et blanc seing d’imposteur...

J’ai tué le le langage en le rendant solide,

Aveux affriolants, pour qui sait tous les heurts.

Promesse de vapeurs et blanc seing d’imposteur,

Ça m’aborde aussi loin que naissent les déluges :

Aveux affriolants, pour qui sait tous les heurts,

Je ne me noie que si j’aperçois le refuge.

Ça m’aborde aussi loin que naissent les déluges :

Je hais la traversée mais mon esprit se meurt !

Je ne me noie que si j’aperçois le refuge :

Tu es là hippocampe oubliant tous les mœurs !

Je hais la traversée mais mon esprit se meurt,

Au sein du triste genre affublé émanant du déluge !

Tu es là hippocampe oubliant tous les mœurs :

Je suis juge et transfuge et ma mort, un refuge !

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