J'ai déjà connu des moments blessant durant ma jeune vie. Mais je ne pensais pas que se prendre une voiture pouvais être bien moins douloureux que de se voir rejeté l'amour de quelqu'un que l'on aime.

Je l'ai rencontrée lors d'une soirée chez un ami. Denis. Denis c'est le genre de garçon qui aime être regardé. Il aime être aimé. Mais il aime surtout que les dramas pointes le bout de leur nez dans son entourage. Il ne pouvait donc pas passer à côté du mien. Quand il a vue que je m'ennuyais à sa soirée, il m'a envoyé discuter avec Cécile. Cécile est une jeune fille tout à fait sympathique. Elle est la meilleure amie de Denis. Je ne sais pas comment elle fait. Bref, après avoiir discuté avec elle pendant de longue minutes, elle fini par se rendre compte que je me fiche bien de la couleur de son hamster, et de son adorable manière de faire tourner sa queud. Alors elle appelle Jenny et Ruth pour se joindre à la conversation. Nous discutons donc de lingerie. Les filles se mettent à évoquer ce qui fait d'un homme une personne saine. Bien entendu je ne suis pas cité. Quand je leur demande avec un ère égaré pourquoi je ne fais pas parti des sains, ce n'est pas mon manque de sport qui est évoqué mais ma passion maladive et mon habitude qui me fait m'accrocher inutilement aux gens se rapprochant de moi.

_ Mais tu sais, la plupart des gens s'en irons. Tu ne garderas dans le futur que le quart de tes amis actuels voir moins.

_ Oui elle a raison. Pat, tu devrais essayer de ne pas autant t'attacher et juste te laissé porter par le courant.

Je lache un profond soupir et m'éloigne sans répondre. Je me dirige vers d'autres de mes amis. je vais me chercher à boire. Je discute distraitement. Puis viens le moment fatidique de ma rencontre avec elle. Elle qui m'a fait plus mal que tout ce qui j'ai put ressentir.

Jeanne s'approche d'un groupe, elle demande à boire. Elle est déjà passablement éméchée. Je la connais de nom. C'est l'amie de l'ami de Ruth. Elle a été amenée parce que Denis voulais plein de monde. Elle se tourne vers moi. Nous sommes à deux mètres l'un de l'autre. Elle me sourie d'un sourire de bourré. Ce sourire ne vaut rien. C'est un sourire vide. Elle titube jusqu'à moi et s'installe lourdement en se laissant presque tombé sur la chaise à ma droite. Elle inspire pour me dire une phrase, et elle me vomit dessus avant qu'un mot ne sorte.