Si je t'écris c'est quelques lignes,
C'est que je n'y arrive pas.
Le vide à côté de moi,
Identique à celui que j'ai dans le cœur lorsque tu es loin,
Ne me laissant sur l'oreiller à côté que ton parfum m'empêchant de le faire,
Dormir.
C'est fou le manque,
C'est beau l'amour.
Je te revois encore ce matin te réveiller auprès de moi,
Les yeux plein de tendresse me fixant en hurlant je t'aime,
Me faisant savoir que tout comme eux à cet instant,
Tu ne me quitteras jamais.
Ce matin où tu as eu tant de mal à te lever,
Comme si ton corps me disait "ma place est ici, à toi collé, c'est là que je veux résider, pour l'éternité".
Ce matin me parait pourtant si loin quant à l'heure où je t'écris je n'y arrive pas,
Dormir.